La plateforme du Comité africain de solidarité avec le peuple burkinabé dénonce le compromis obtenu par Macky Sall au Burkina Faso. C’est à travers un communiqué signé par plusieurs organisations de la société civile, et des mouvements citoyens qu’ils ont fait savoir leur position : «La plateforme demande aux Chefs d'Etat de la CEDEAO qui se réunissent ce 22 septembre 2015 en sommet extraordinaire à Abuja de rejeter fermement toute forme d'amnistie en faveur des putschistes, en se conformant à l'esprit comme à la lettre des textes juridiques de la CEDEAO et de l'Union africaine, notamment le protocole additif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintient de la paix et de la sécurité, et la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, qui sanctionnent désormais les auteurs de rupture démocratique dans les Etats membres», peut-on lire sur le document.
Mais le point qui suscite le plus la plateforme est le douzième qui prévoit l’amnistie du général Gilbert Diendéré et des RSP qui ont commis le coup d’Etat : «La plateforme rejette en particulier le point 12 du projet d'accord qui propose le pardon et l'impunité à ceux qui ont commis des crimes contre le peuple Burkinabè. Une telle proposition est déjà lourde de menaces pour la paix et la stabilité du Burkina Faso et constituerait un précédent dangereux pour la sécurité des peuples et la démocratie».
Selon eux, la société civile africaine doit se mobiliser pour dénoncer cet accord ainsi que d’autres qui pourraient éventuellement être prises : «La plateforme lance un appel à la mobilisation de toute la société civile africaine pour soutenir le peuple Burkinabè et faire entendre leur voix auprès des Chefs d'Etat dont les décisions doivent exclusivement viser les intérêts actuels et futurs du Peuple Burkinabé».
Mais le point qui suscite le plus la plateforme est le douzième qui prévoit l’amnistie du général Gilbert Diendéré et des RSP qui ont commis le coup d’Etat : «La plateforme rejette en particulier le point 12 du projet d'accord qui propose le pardon et l'impunité à ceux qui ont commis des crimes contre le peuple Burkinabè. Une telle proposition est déjà lourde de menaces pour la paix et la stabilité du Burkina Faso et constituerait un précédent dangereux pour la sécurité des peuples et la démocratie».
Selon eux, la société civile africaine doit se mobiliser pour dénoncer cet accord ainsi que d’autres qui pourraient éventuellement être prises : «La plateforme lance un appel à la mobilisation de toute la société civile africaine pour soutenir le peuple Burkinabè et faire entendre leur voix auprès des Chefs d'Etat dont les décisions doivent exclusivement viser les intérêts actuels et futurs du Peuple Burkinabé».
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