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La Section Saes-Cesti décrète à nouveau un mot d’ordre de grève de 72 heures



La Section Saes-Cesti décrète à nouveau un mot d’ordre de grève de 72 heures
La section SAES-CESTI a décidé, à la suite de son assemblée générale tenue le samedi 25 janvier 2020 au sein de l'établissement, de reconduire son mot d’ordre de débrayage de 72 heures renouvelables.
 
Toutefois, la Section SAES-CESTI dit se réjouir du démarrage de l’audit financier du projet de formation du Bénin (du 23 au 28 janvier 2020) et de l’ouverture des négociations avec les autorités rectorales. "En effet, la Section SAES-CESTI a rencontré le jeudi 23 janvier 2020 le directeur des Affaires pédagogiques et celui de la Cellule interne d’Assurance Qualité de l’UCAD, en présence de la coordination SAES du campus de Dakar. Au cours de cette rencontre, les autorités rectorales ont reconnu que « les parchemins remis par la directrice du CESTI [au Bénin] n’ont aucune valeur juridique pour l’UCAD ». La Section SAES-CESTI demande au recteur d’en tirer toutes les conséquences", eput-on lire dans leur communiqué parvenu à PressAfrik.
 
Sur ce, "la Section SAES-CESTI rejette toute idée de convocation du Conseil d’Établissement du CESTI pour statuer sur la question de l’annulation des attestations. Elle estime que le recteur doit prendre ses responsabilités".
La Section SAES-CESTI de rappeler qu’en 2010, "pour l'annulation du concours d'entrée au CESTI en raison du non-respect des procédures, le recteur de l'époque, le professeur Abdou Salam Sall, avait pris ses responsabilités en désavouant la direction du CESTI sans recueillir l’avis du Conseil d’Établissement".
 
Dans ce sens, "la Section SAES-CESTI met en garde contre toute tentative de remise en cause du caractère légal de la formation organisée au Bénin".
Elle a évoqué, dans un communiqué l'article 28 du décret 2010-706 du 10 juin 2010 portant organisation et fonctionnement du CESTI dispose que « le Centre organise aussi des stages de perfectionnement et de recyclage des diverses catégories d’agents de communication. "Ces stages sont sanctionnés par une attestation »; et dans la hiérarchie des textes, le décret 2010-706 du 10 juin 2010 est au-dessus des arrêtés rectoraux relatifs aux procédures de diplomation en vigueur à l’UCAD", note-t-elle.

Le section Saes-Cesti souligne également qu'on ne peut pas appliquer ces procédures de diplomation à une formation qui leur est antérieure; que le référentiel de la formation a été validé par le comité pédagogique du CESTI lors de sa séance du 31 mars 2015 conformément à l’article 9 du décret 2010-706 du 10 juin 2010;  que la formation a été autorisée par le recteur par arrêté n° 1323 DRH/PER/AND/tk/ac du 26 mai 2015.
 
Pour terminer la Section SAES-CESTI dit "conditionner l’arrêt de son mouvement de débrayage à la satisfaction de ses exigences, à savoir l’annulation des 52 attestations décernées de façon illégale par Cousson Traoré et la délibération du comité pédagogique sur les résultats de la formation du Bénin. La Section SAES-CESTI réaffirme toute sa détermination à poursuivre la lutte jusqu’à la satisfaction de ses revendications".


Dimanche 26 Janvier 2020 - 21:03


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