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Le Sénégal, une destination « d'instruments de torture » d'entreprises chinoises

Le commerce, la fabrication et l'exportation des instruments de torture par des entreprises chinoises, en plein essor, alimentent les violations des droits humains en Afrique et en Asie, selon des recherches menées récemment par Amnesty International et la Fondation de recherche Omega. Le Sénégal figure parmi les destinations favorites pour « ces instruments de torture ».



Le Sénégal, une destination « d'instruments de torture » d'entreprises chinoises
Le nouveau rapport d'Amnesty International, intitulé "le commerce chinois des instruments de torture et de répression", révèle que plus de 130 entreprises chinoises participent aujourd'hui à la production et au commerce d'équipements de maintien de l'ordre potentiellement dangereuxelles étaient seulement 28 il y a dix ans.

Une société China Xinxing Import / Export Corporation, qui fait de la publicité pour des équipements comprenant des poucettes, des chaises d'immobilisation et des matraques et pistolets incapacitants à impulsions électriques – a indiqué en 2012 qu'elle avait des relations avec plus de 40 pays africains et que ses échanges avec l'Afrique représentaient plus de 100 millions de dollars.

Amnesty International et Omega ont recueilli des éléments montrant que des matraques à impulsions électriques vraisemblablement fabriquées en Chine équipent des policiers au Ghana, au Sénégal, en Égypte et à Madagascar.

Certains dispositifs commercialisés ouvertement par ces sociétés – notamment les matraques incapacitantes à impulsions électriques, les matraques à pointes et les menottes pour chevilles à chaîne lestée – sont intrinsèquement cruels et inhumains et devraient donc être immédiatement interdits.


D'autres équipements pouvant avoir une utilité légitime dans le cadre du maintien de l'ordre (tels que les gaz lacrymogènes, les projectiles en plastique ou les véhicules anti-émeutes) sont exportés par la Chine même lorsqu'il existe un risque substantiel de voir les organes chargés de l'application des lois à qui ils sont destinés commettre de graves violations des droits humains.

« De plus en plus d'entreprises chinoises tirent profit du commerce des instruments de torture et de répression, alimentant ainsi les atteintes aux droits humains dans le monde, a déclaré Patrick Wilcken, chargé des recherches sur le commerce des équipements de sécurité et les droits humains au sein d'Amnesty International.


Mercredi 24 Septembre 2014 - 13:05


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1.Posté par samu le 24/09/2014 17:08
PQ vs les criminels blancs vs exporter quoi en Afrique a part les armes la morts

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