Alors que Diango Cissoko travaille à la constitution du prochain gouvernemen au Mali, les réactions ont encore été nombreuses après sa nomination, et l'éviction de son prédecesseur. Si le coup de force contre Cheick Modibo Diarra par les ex-putschistes est condamné unanimement hors du Mali, le choix de son successeur fait consensus. L'Union européenne par exemple a salué la nomination rapide de Diango Cissoko et souligné « ses dons de négociateur » et « sa bonne connaissance de la vie politique malienne ». Même tonalité du côté de l'Union africaine ou de la médiation burkinabè.
Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise malienne, a fait part hier de ses réserves quant à la manière dont les choses se sont passées, et a appelé à la mise en place rapide d'un gouvernement qui garantisse un « dialogue intérieur fécond ». Mais il a aussi appelé le président Dioncounda Traoré à jouer son rôle pleinement.
Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, médiateur dans la crise malienne
Ce qui a manqué au Mali, c'est qu'il fallait que très tôt le président Diocounda prenne en charge la gestion des affaires de l'Etat conformément à la Constitution. A partir du moment où déjà à l'époque cet engagement n'était pas réel, il était certain que cela ouvrait la voie à des dérives, comme nous venons de le voir avec ces militaires.
Diango Cissoko fait consensus
Au Mali, le Haut conseil islamique, salue aussi cette nomination. Le HCI est une organisation clé de la vie religieuse du pays, qui a joué, ces derniers mois, un rôle de facilitateur avec les groupes armés du Nord. Il souhaite, si le nouveau Premier ministre est d'accord, poursuivre son rôle afin de ramener la paix au Mali. Mahmoud Dicko est le président HCI.
Pour sa part, l'ancien Premier ministre et leader du RPM, le Rassemblement pour le Mali Ibrahim Boubacar Keïta , appelé IBK, salue également l'arrivée au pouvoir de Diango Cissoko. Il appelle ce dernier, qui a promis de préparer les élections et à la reconquête du Nord de mener les deux missions de front et rapidement. « Il ne faut pas attendre que le Nord soit libéré pour songer à élire les dirigeants », dit-il. Par ailleurs, le chef du RPM souhaite un gouvernement de consensus et se dit prêt à faire y participer son parti politique.
Blaise Compaoré, médiateur régional dans la crise malienne, a fait part hier de ses réserves quant à la manière dont les choses se sont passées, et a appelé à la mise en place rapide d'un gouvernement qui garantisse un « dialogue intérieur fécond ». Mais il a aussi appelé le président Dioncounda Traoré à jouer son rôle pleinement.
Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, médiateur dans la crise malienne
Ce qui a manqué au Mali, c'est qu'il fallait que très tôt le président Diocounda prenne en charge la gestion des affaires de l'Etat conformément à la Constitution. A partir du moment où déjà à l'époque cet engagement n'était pas réel, il était certain que cela ouvrait la voie à des dérives, comme nous venons de le voir avec ces militaires.
Diango Cissoko fait consensus
Au Mali, le Haut conseil islamique, salue aussi cette nomination. Le HCI est une organisation clé de la vie religieuse du pays, qui a joué, ces derniers mois, un rôle de facilitateur avec les groupes armés du Nord. Il souhaite, si le nouveau Premier ministre est d'accord, poursuivre son rôle afin de ramener la paix au Mali. Mahmoud Dicko est le président HCI.
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