Le Tchad dispose de six avions Sukhoi-25. C'est l'un des rares pays africains capable d'aligner une escadrille complète. AFP PHOTO/ SERGEI SUPINSKY
A terme, le Tchad va fournir 2 000 hommes. Les premiers éléments (environ 200) ont quitté Ndjamena mercredi, pour Niamey, où les forces vont se regrouper avec armes et matériel, pour ensuite entrer au Mali.
Les Tchadiens vont participer à la lutte contre les mouvements jihadistes avec leurs pick-up et leurs véhicules blindés. Une partie a déjà été transportée au Niger par avions cargo.
Côté troupes, selon nos informations, trois bataillons seront déployés, dont une unité de la DGSSIE, la puissante garde présidentielle, ainsi qu'une toute nouvelle unité antiterroriste.
« Pour la reconquête du Nord, les Tchadiens étaient attendus ! Ils sont courageux et combatifs », assure une source militaire française à Paris.
D'ailleurs, la force tchadienne pourrait rapidement se voir confier des missions offensives. A sa tête : le général Oumar Bikimo. Jusqu'en septembre dernier, il commandait la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax).
Enfin, le Tchad pourrait aussi proposer un appui aérien. C'est l'un des rares pays de la région à pouvoir aligner une escadrille complète de Sukhoi-25 . Six avions au total, dont le dernier a été livré en 2010. Un redoutable avion d'attaque qui a fait ses preuves en Afrique.
A Bamako, l'arrivée des Togolais
Les premiers soldats sont arrivés à bord d’un avion de la présidence togolaise en fin d’après-midi, ce jeudi. Au pied de l’appareil, en plein soleil : le commandant du contingent, le colonel Kpa Kpa Dia.
Il affiche sa détermination : « On vient d'arriver de Lomé au côté des autres forces, pour aider notre frères maliens à reconquérir la partie nord de leur pays, et surtout leur laïcité ».
Ses hommes vont-ils être chargés d’aller au front immédiatement, ou de sécuriser les villes une fois libérées ? En tout cas, « nous sommes prêts », répond le colonel togolais, qui attend ses ordres du commandant de la force de la Cédéao. « C'est la force qui va nous donner nos missions, et nous sommes prêts à les remplir avec efficacité », explique-t-il.
Ces soldats sont les premiers des troupes africaines déployées au Mali. Ils ne sont qu’une quarantaine, le reste suivra dans les prochaines heures, assure le colonel Kpa kpa Dia : « nous avons 733 militaires qui vont arriver d'ici quelques jours. Les rotations ont commencé, et sans interruption jusqu'à ramener tout le contingent au Mali. »
En attendant, ces premiers soldats arrivés discrètement ont été accueillis par les armées malienne et française. Puis ils sont montés à bord d’un bus, pour une destination inconnue.
Source: RFI
Les Tchadiens vont participer à la lutte contre les mouvements jihadistes avec leurs pick-up et leurs véhicules blindés. Une partie a déjà été transportée au Niger par avions cargo.
Côté troupes, selon nos informations, trois bataillons seront déployés, dont une unité de la DGSSIE, la puissante garde présidentielle, ainsi qu'une toute nouvelle unité antiterroriste.
« Pour la reconquête du Nord, les Tchadiens étaient attendus ! Ils sont courageux et combatifs », assure une source militaire française à Paris.
D'ailleurs, la force tchadienne pourrait rapidement se voir confier des missions offensives. A sa tête : le général Oumar Bikimo. Jusqu'en septembre dernier, il commandait la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax).
Enfin, le Tchad pourrait aussi proposer un appui aérien. C'est l'un des rares pays de la région à pouvoir aligner une escadrille complète de Sukhoi-25 . Six avions au total, dont le dernier a été livré en 2010. Un redoutable avion d'attaque qui a fait ses preuves en Afrique.
A Bamako, l'arrivée des Togolais
Les premiers soldats sont arrivés à bord d’un avion de la présidence togolaise en fin d’après-midi, ce jeudi. Au pied de l’appareil, en plein soleil : le commandant du contingent, le colonel Kpa Kpa Dia.
Il affiche sa détermination : « On vient d'arriver de Lomé au côté des autres forces, pour aider notre frères maliens à reconquérir la partie nord de leur pays, et surtout leur laïcité ».
Ses hommes vont-ils être chargés d’aller au front immédiatement, ou de sécuriser les villes une fois libérées ? En tout cas, « nous sommes prêts », répond le colonel togolais, qui attend ses ordres du commandant de la force de la Cédéao. « C'est la force qui va nous donner nos missions, et nous sommes prêts à les remplir avec efficacité », explique-t-il.
Ces soldats sont les premiers des troupes africaines déployées au Mali. Ils ne sont qu’une quarantaine, le reste suivra dans les prochaines heures, assure le colonel Kpa kpa Dia : « nous avons 733 militaires qui vont arriver d'ici quelques jours. Les rotations ont commencé, et sans interruption jusqu'à ramener tout le contingent au Mali. »
En attendant, ces premiers soldats arrivés discrètement ont été accueillis par les armées malienne et française. Puis ils sont montés à bord d’un bus, pour une destination inconnue.
Source: RFI
Autres articles
-
Maroc: des jeunes kidnappés en Thaïlande et détenus en Birmanie après une arnaque au travail
-
RDC: le cardinal Fridolin Ambongo soutenu par son Eglise et par l’Afrique
-
Le Burundi accuse le Rwanda d'être à l'origine de trois attaques à la grenade à Bujumbura
-
Soudan: l’ONU s’alarme de l’intensification des combats à El Fasher
-
Niger : plainte pour diffamation de l’ancien président Issoufou contre l’ambassadeur de France Itté