Une vingtaine de membres d’organisations de la Société civile venus du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Mali, du Niger et du Sénégal se concertent depuis lundi à l’île de Gorée pour savoir comment « vaincre la malédiction des ressources naturelles pour construire la paix en Afrique de l’Ouest». En effet, il importe de préciser que ce n’est pas la simple présence des ressources naturelles qui pose problème, mais la façon dont elles sont gérées. D’où l’intérêt de former les acteurs de la société civile ouest africaine dans ce domaine, afin de contribuer à améliorer les capacités de gestion des terres et des ressources naturelles, et de prévenir les conflits liés à leur exploitation en Afrique occidentale. Ces protagonistes sont venus se ressourcer et comprendre un certain nombre d’éléments fondamentaux de la situation, comme le souligne Virgile Ahyi qui assure cette formation. Le professeur de Chimie et procédé industriel qui reconnaît que vaincre la malédiction des ressources naturelles pour instaurer la paix en Afrique n’est pas une tâche facile estime qu’il nécessite en ce sens la mise en commun de plusieurs compétences et la mise ensemble de situations comparatives. « Lors de cet atelier, en posant la problématique des ressources maritimes dans les régions de la zone saharienne et celles de la zone côtière, on s’est rendu à l’évidence que les pays n’ont pas les mêmes problèmes», fait-il remarquer.
Frederick Ndecky, chargé des programmes de l’Institut panafricain mesure la difficulté de la tâche, mais reste tout de même optimiste. « Le socle même de l’Institut est qu’il faut être optimiste pour l’Afrique de demain », dit-il, tout en espérant que les acteurs, une fois dans leur pays respectifs, vont restituer dans leurs bases ce qu’ils ont acquis dans leur formation. Ce à quoi comptent bien s’atteler les récipiendaires qui, à l’image d’Elias Boubacar, pensent que les ressources africaines doivent profiter à l’Afrique. « Que nous puissions bâtir notre développement sur la base de ces ressources-là. Que nous cessions de tendre la main aux autres parce que nous nous sommes rendu compte que les autres se réalisent avec notre propre richesse », plaide M. Boubacar qui pense que pour mettre fin à cette « fatalité », « toutes les vérités doivent être dites aux Africains afin qu’ils décident par eux-mêmes en connaissance de cause ».
Outillés, les acteurs des organisations de la Société civile ouest-africaine pourront désormais participer efficacement au processus de prévention des conflits liés aux ressources naturelles et jouer pleinement leur rôle de médiateur. Pour qu’enfin les richesses cessent d’être des sources de conflits pour devenir de vraies matières de développement et de consolidation de la paix dans le continent.
Frederick Ndecky, chargé des programmes de l’Institut panafricain mesure la difficulté de la tâche, mais reste tout de même optimiste. « Le socle même de l’Institut est qu’il faut être optimiste pour l’Afrique de demain », dit-il, tout en espérant que les acteurs, une fois dans leur pays respectifs, vont restituer dans leurs bases ce qu’ils ont acquis dans leur formation. Ce à quoi comptent bien s’atteler les récipiendaires qui, à l’image d’Elias Boubacar, pensent que les ressources africaines doivent profiter à l’Afrique. « Que nous puissions bâtir notre développement sur la base de ces ressources-là. Que nous cessions de tendre la main aux autres parce que nous nous sommes rendu compte que les autres se réalisent avec notre propre richesse », plaide M. Boubacar qui pense que pour mettre fin à cette « fatalité », « toutes les vérités doivent être dites aux Africains afin qu’ils décident par eux-mêmes en connaissance de cause ».
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