L'ancien chef de milice centrafricain est accusé de crimes de guerre commis en 2013 et 2014 lorsqu'il dirigeait les milices anti-balaka, ces groupes qui avaient pris les armes après la chute du président Bozizé. Patrice-Edouard Ngaïssona a comparu devant la Cour pénale internationale vendredi 25 janvier.
A la demande du juge, Patrice-Edouard Ngaïssona s'est présenté lui-même devant la Cour. D'une voix claire et assurée, l'ancien chef des milices anti-balaka a décliné son identité avant que le juge ne précise les contours de l'audience.
« M. Ngaissona, est-ce que vous avez été informé de crimes qui vous sont imputés ? » Interroge le juge.
« Oui, M. le Président », répond l’ex-chef de milice centrafricain.
Patrice-Edouard Ngaïssona n'a pas souhaité entendre de nouveau la teneur de ces crimes.
La Cour pénale internationale dit avoir des « motifs raisonnables » de croire qu'une « attaque généralisée et systématique a été commise contre les populations musulmanes de Centrafrique et quiconque semblait soutenir la Seleka ». Mais vendredi, il n'a pas été question du fond de l'affaire.
La Cour était simplement chargée de s'assurer que l'accusé connaissait ses droits, de s'assurer aussi que Patrice-Edouard Ngaïssona maîtrisait la langue dans laquelle se déroulera le procès.
« Est-ce que vous comprenez et parlez le français ? » lui demande-t-on.
« Oui, mais cela n’empêche que pour suivre mes auditions, j’ai un interprète en sango », précise-t-il.
L'avocat de Patrice-Edouard Ngaïssona a ensuite émis des réserves sur les conditions de son arrestation en France, malgré selon lui un passeport diplomatique en sa qualité de président de la Fédération centrafricaine de football.
Cette question sera débattue ultérieurement, a expliqué le juge, qui a fixé l'audience de confirmation des charges au 18 juin prochain.
A la demande du juge, Patrice-Edouard Ngaïssona s'est présenté lui-même devant la Cour. D'une voix claire et assurée, l'ancien chef des milices anti-balaka a décliné son identité avant que le juge ne précise les contours de l'audience.
« M. Ngaissona, est-ce que vous avez été informé de crimes qui vous sont imputés ? » Interroge le juge.
« Oui, M. le Président », répond l’ex-chef de milice centrafricain.
Patrice-Edouard Ngaïssona n'a pas souhaité entendre de nouveau la teneur de ces crimes.
La Cour pénale internationale dit avoir des « motifs raisonnables » de croire qu'une « attaque généralisée et systématique a été commise contre les populations musulmanes de Centrafrique et quiconque semblait soutenir la Seleka ». Mais vendredi, il n'a pas été question du fond de l'affaire.
La Cour était simplement chargée de s'assurer que l'accusé connaissait ses droits, de s'assurer aussi que Patrice-Edouard Ngaïssona maîtrisait la langue dans laquelle se déroulera le procès.
« Est-ce que vous comprenez et parlez le français ? » lui demande-t-on.
« Oui, mais cela n’empêche que pour suivre mes auditions, j’ai un interprète en sango », précise-t-il.
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