L'élite, l'argent et les biens matériels
S'il ne cite personne dans son interview, Daoussa Déby s'en prend vivement à l'élite tchadienne, coupable, selon lui, d'être seulement intéressée par l'argent et les biens matériels.
« Je suis révolté car le climat d'affaire est "dégueulasse". Je ne fais pas partie de ce groupe de fuite en avant vers l'enrichissement illicite », s'emporte ainsi le patron de l'entreprise de travaux publics SNER qu'il avait acquise dans des conditions contestées sous la présidence de son frère.
« La gouvernance et la gestion sont très mauvaises. C'est un pays infesté par la corruption », ajoute celui qui aime se présenter en gestionnaire.
Participer au dialogue national inclusif
Pire, selon Daoussa Déby, le Tchad « se cherche pour son unité nationale. Notre tribalisme, notre régionalisme, notre confessionnalisme nous ont fait reculer », s'inquiète-t-il.
Après avoir défendu la mémoire de son frère « il a honoré notre famille. Le monde entier le respecte » et la mise en place du Conseil militaire de transition « qui a empêché que le pays dérape », il appelle les acteurs politiques à participer au dialogue national inclusif.
Il dit espérer qu'il « accouchera de structures politiques, de gestion » et que « les jeunes » prendront conscience « de l'intérêt de leur pays au lieu de courir de manière effrénée derrière l'argent et des voitures de grosse cylindrée mal acquises. »
S'il ne cite personne dans son interview, Daoussa Déby s'en prend vivement à l'élite tchadienne, coupable, selon lui, d'être seulement intéressée par l'argent et les biens matériels.
« Je suis révolté car le climat d'affaire est "dégueulasse". Je ne fais pas partie de ce groupe de fuite en avant vers l'enrichissement illicite », s'emporte ainsi le patron de l'entreprise de travaux publics SNER qu'il avait acquise dans des conditions contestées sous la présidence de son frère.
« La gouvernance et la gestion sont très mauvaises. C'est un pays infesté par la corruption », ajoute celui qui aime se présenter en gestionnaire.
Participer au dialogue national inclusif
Pire, selon Daoussa Déby, le Tchad « se cherche pour son unité nationale. Notre tribalisme, notre régionalisme, notre confessionnalisme nous ont fait reculer », s'inquiète-t-il.
Après avoir défendu la mémoire de son frère « il a honoré notre famille. Le monde entier le respecte » et la mise en place du Conseil militaire de transition « qui a empêché que le pays dérape », il appelle les acteurs politiques à participer au dialogue national inclusif.
Il dit espérer qu'il « accouchera de structures politiques, de gestion » et que « les jeunes » prendront conscience « de l'intérêt de leur pays au lieu de courir de manière effrénée derrière l'argent et des voitures de grosse cylindrée mal acquises. »
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