Pour établir ce classement, le cabinet de conseil Mercer a pris en compte le taux de change (à partir du dollar) et un panier moyen comprenant des biens de consommation importés. Dans le cas de Ndjamena notamment, Emmanuel Rivère, directeur conseil en mobilité internationale pour Mercer France, pointe aussi du doigt les conséquences de l'afflux de capitaux : « Les investissements étrangers sont de plus en plus importants. Il est évident que cela a un impact significatif sur le coût de la vie et notamment sur ces problématiques de logements. Le fait que l’on considère des logements qui correspondent en fait aux critères de confort occidentaux a un impact majeur, puisque ce sont des logements qui sont plutôt rares. »
Emmanuel Rivère insiste aussi sur l’importance des expatriations liées aux grands projets. « Quand une entreprise gagne un projet là-bas et que vous avez plusieurs sociétés qui vont travailler sur le même projet qui envoient plusieurs dizaines d’expatriés, le marché du logement se tend immédiatement. Cela fait grimper les prix en flèche », expose-t-il.
Pour ces raisons notamment, Ndjamena se place deuxième ville la plus chère du monde. Paris, capitale pourtant réputée pour son coût, n’est qu’à la 27e place.
Source : Rfi.fr
-
Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud
-
Coup d'État au Bénin : l'ONU met en garde contre des "réformes excluantes"
-
Nationalisation de Somair au Niger: Paris ouvre une enquête pour «vol en bande organisée»
-
CEDEAO : une délégation des Chefs d'état-major généraux des armées va séjourner en Guinée-Bissau du 19 au 23 décembre
-
Burundi: l’ONU lance un appel pour pouvoir venir en aide aux réfugiés fuyant l’est de la RDC





Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud


