Pour le moment, le consensus est loin d'être acquis.
Un accord de paix d’ici la fin de l’année, et une base de travail commune, c’est ce que prévoit notamment l’accord de Ouagadougou. Le consensus qui se dessine après cinq jours de discussions semble mince face au principal point de blocage.
Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), estiment que les groupes dissidents ne peuvent pas participer aux négociations, comme l’explique Moussa Ag Acharatoumane, un des porte-paroles du MNLA. Le MNLA demande à ces dissidents « de revoir leur position et de revoir surtout leur relation avec le pouvoir malien. Parce qu’on ne peut pas être des auxiliaires de l’armée malienne sur le terrain, et être des auxiliaires du gouvernement malien au niveau politique, et prétendre quelque part défendre l’Azawad. Cela va en contre-sens. »
Les autorités maliennes n’ont pas le même avis. « La position de Bamako est la position de l’équipe de facilitation », détaille Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères. « A notre avis, ce sont ces six groupes qui sont parties prenantes de la négociation. Et c’est ce que la facilitation a proposé et c’est ce que la facilitation et c’est ce que le Mali soutien également. » Malgré cette opposition de fond, Alger semble bien déterminée à obtenir un accord sur la feuille de route, même s’il faut tenir des réunions séparées jusqu’à jeudi prochain.
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