La force internationale serait composée de soldats provenant prioritairement des pays membres de la Cédéao. « Nous avons des pays qui offrent des bataillons, d'autres des compagnies [...]. Il y a, bien sûr, le Nigeria, le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso, nous avons également des pays comme le Ghana [...], le Togo », a ajouté Alassane Ouattara.
Hors Cédéao, il pourrait y avoir au moins deux ou trois contributeurs dont peut-être le Tchad, qui jusque là réserve sa réponse, ainsi que des pays « hors du continent », sans plus de précision. La durée prévue du déploiement est d'un an.
Selon leur communiqué final, les dirigeants africains ont « adopté » un plan appelé « concept harmonisé des opérations pour le déploiement de la force internationale conduite par l'Afrique ». Ce plan doit être transmis à l'ONU avant le 26 novembre, via l'Union africaine. Alassane Ouattara a dit espérer que le Conseil de sécurité des Nations unies donnerait son feu vert à cette intervention au Mali à la fin du mois ou début décembre.
Le communiqué final a souligné que le dialogue restait « l'option préférée pour la résolution de la crise politique au Mali ». « Toutefois, en ce qui concerne la situation sécuritaire, l'usage de la force s'avère indispensable contre les réseaux terroristes et de criminalité transnationale qui menacent la paix et la sécurité internationales », dit le texte.
La date possible d'une intervention militaire est « imminente ». D'ici là, les négociations se poursuivent, notamment à Ouagadougou, entre les autorités burkinabè et une délégation du groupe islamiste armé Ansar Dine. Il faudra également régler une question capitale, celle du financement de cette éventuelle intervention militaire.
Source: RFI