« Que la paix soit sur vous », déclare Riek Machar à la tribune, devant des milliers de personnes venues pour célébrer la paix. L'image du chef rebelle, fuyant Juba à pied alors que les combats entre ses hommes et l'armée faisaient rage a changé. C'est en dignitaire qu'il a été accueilli et en homme de paix qu'il s'est présenté : « Nous avions accueilli favorablement la décision de l'IGAD, en juillet 2017, de relancer le processus de négociation. J'avais aussitôt mis sur pied une délégation de paix pour nous engager dans ce processus de haut niveau. »
Riek Machar s'est aussi adressé à Salva Kiir lui demandant de libérer les prisonniers, de lever l'état d'urgence ou encore d'accorder la liberté de mouvement et d'expression aux partis l'opposition. Le chef de l'Etat s'est alors à son tour adressé à la foule. « Je veux rappeler devant vous tous que la guerre est terminée, a affirmé Salva Kiir. Riek Machar et moi-même, ainsi que tous les leaders d'opposition avons décidé de nous pardonner. Et nous avons décidé, en toute conscience, de faire avancer le pays, à travers un processus de guérison. »
Le président Kiir a joint le geste à la parole. Il a annoncé la libération de deux proches du chef rebelle. James Gatdet Dak, condamné à mort par pendaison en février et William John Endley, un Sud-Africain, colonel à la retraite, condamné à mort pour conspiration, livraison d'armes et espionnage.
On verra si cette journée aura des effets sur le long terme. En effet, il reste d'autres détenus politiques, des combats éclatent toujours sur le terrain, et l'accord de paix peine à être appliqué.
Riek Machar s'est aussi adressé à Salva Kiir lui demandant de libérer les prisonniers, de lever l'état d'urgence ou encore d'accorder la liberté de mouvement et d'expression aux partis l'opposition. Le chef de l'Etat s'est alors à son tour adressé à la foule. « Je veux rappeler devant vous tous que la guerre est terminée, a affirmé Salva Kiir. Riek Machar et moi-même, ainsi que tous les leaders d'opposition avons décidé de nous pardonner. Et nous avons décidé, en toute conscience, de faire avancer le pays, à travers un processus de guérison. »
Le président Kiir a joint le geste à la parole. Il a annoncé la libération de deux proches du chef rebelle. James Gatdet Dak, condamné à mort par pendaison en février et William John Endley, un Sud-Africain, colonel à la retraite, condamné à mort pour conspiration, livraison d'armes et espionnage.
On verra si cette journée aura des effets sur le long terme. En effet, il reste d'autres détenus politiques, des combats éclatent toujours sur le terrain, et l'accord de paix peine à être appliqué.
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