Arrêté en flagrant délit vendredi dernier, pour "exercice illégal de la profession de médecine, faux et usage de faux commis sur un document administratif, faux en écritures publiques et privées, contrefaçon de sceau, escroquerie", entre autres, le faux docteur Amadou Samba n'a pas chercher à nier les faits, lors de son audition sous le régime de garde à vue. Il s'est livré à une détonante confession face au Procureur. Les détails du quotidien Libération
"Je reconnais que tous les documents sont faux. J'ai fabriqué ces documents puisque je me faisais passer pour un médecin. Après avoir obtenu mon baccalauréat au Lycée Yafuz Selim, j'ai entamé des études en médecine au département du même nom, mais je n'ai pas pu soutenir ma thèse à cause des difficultés financières. En attendant de trouver l'argent, j'ai entamé des études de spécialisation en "Développement industriel du médicament", à travers la filière payante de 2017 à 2019. Mais je n'ai pu obtenir de diplômes", a-t-il avoué.
Il poursuit : " Je reconnais mon tort en me présentant comme le directeur de la cilinique Rabi. Vous savez quoi. En toute franchise, je n'ai fait que mentir, honnêtement, j'étais bon étudiant en médecine, au moins.... ".
Interrogé sur les trois cachets de médecins trouvés par dévers lui, Samba raconte : J'ai requis les services d'une connaissance qui tient une boutique sise à la Médina pour la confection de trois cachets. Docteurs Diakhaby et Fifa dont j'ai falsifié les cachets n'étaient pas au courant de mes agissements. Pour la carte professionnelle aussi, c'était du toc. Le matricule qui y figure est différent d'un matricule de solde de la fonction publique, car il correspond au matricule qui m'avait été attribué alors que j'étais étudiant. Cette carte était confectionnée par un ami tenancier d'une imprimerie au Point E".
Amadou Samba sera maintenu en position de garde à vue. Il a demandé la clémence de la justice sénégalaise.
"Je reconnais que tous les documents sont faux. J'ai fabriqué ces documents puisque je me faisais passer pour un médecin. Après avoir obtenu mon baccalauréat au Lycée Yafuz Selim, j'ai entamé des études en médecine au département du même nom, mais je n'ai pas pu soutenir ma thèse à cause des difficultés financières. En attendant de trouver l'argent, j'ai entamé des études de spécialisation en "Développement industriel du médicament", à travers la filière payante de 2017 à 2019. Mais je n'ai pu obtenir de diplômes", a-t-il avoué.
Il poursuit : " Je reconnais mon tort en me présentant comme le directeur de la cilinique Rabi. Vous savez quoi. En toute franchise, je n'ai fait que mentir, honnêtement, j'étais bon étudiant en médecine, au moins.... ".
Interrogé sur les trois cachets de médecins trouvés par dévers lui, Samba raconte : J'ai requis les services d'une connaissance qui tient une boutique sise à la Médina pour la confection de trois cachets. Docteurs Diakhaby et Fifa dont j'ai falsifié les cachets n'étaient pas au courant de mes agissements. Pour la carte professionnelle aussi, c'était du toc. Le matricule qui y figure est différent d'un matricule de solde de la fonction publique, car il correspond au matricule qui m'avait été attribué alors que j'étais étudiant. Cette carte était confectionnée par un ami tenancier d'une imprimerie au Point E".
Amadou Samba sera maintenu en position de garde à vue. Il a demandé la clémence de la justice sénégalaise.
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