Cette organisation est pensée pour refléter les avis de tous les acteurs de la filière coton, du planteur en passant par les transporteurs et les industriels. L’objectif est d’échanger des informations et notamment mutualiser les bonnes pratiques.
Elle souhaite aussi s’occuper de la relance des activités après une campagne ternie par le jasside, un parasite qui a affecté une grosse partie de la production ces derniers mois. « Nous avons besoin de partager nos expériences pour lutter contre ce parasite qui risque d’anéantir les efforts qui ont été faits, des années durant, pour la production cotonnière », explique Mathieu Adjovi, le président de l’ORIC-UEMOA.
« Regrouper l’ensemble des besoins »
En se regroupant, les acteurs de la filière veulent aussi mutualiser les recherches ou encore améliorer l’accès au marché des intrants. En étant affiliés à cette organisation, les professionnels du coton espèrent bénéficier de tarifs plus avantageux. « Ce qui devrait changer aujourd’hui pour l’accès aux intrants, c’est de regrouper l’ensemble des besoins du Sénégal et des autres pays de l’UEMOA, estime Boune Oumar Bousso, le directeur adjoint de la Sodefitex, une firme de l'industrie cotonnière au Sénégal. Le fait de mutualiser et de commander ensemble, je pense que ça permettrait d’avoir un impact positif pour les producteurs qui vont aujourd’hui acheter ces intrants ».
La zone UEMOA produit chaque année en moyenne deux millions de graines de coton et 900 000 tonnes de fibres de coton une fois transformées à l’usine. À terme, cette nouvelle organisation aimerait mettre en place un label de qualité du coton ouest-africain.
Elle souhaite aussi s’occuper de la relance des activités après une campagne ternie par le jasside, un parasite qui a affecté une grosse partie de la production ces derniers mois. « Nous avons besoin de partager nos expériences pour lutter contre ce parasite qui risque d’anéantir les efforts qui ont été faits, des années durant, pour la production cotonnière », explique Mathieu Adjovi, le président de l’ORIC-UEMOA.
« Regrouper l’ensemble des besoins »
En se regroupant, les acteurs de la filière veulent aussi mutualiser les recherches ou encore améliorer l’accès au marché des intrants. En étant affiliés à cette organisation, les professionnels du coton espèrent bénéficier de tarifs plus avantageux. « Ce qui devrait changer aujourd’hui pour l’accès aux intrants, c’est de regrouper l’ensemble des besoins du Sénégal et des autres pays de l’UEMOA, estime Boune Oumar Bousso, le directeur adjoint de la Sodefitex, une firme de l'industrie cotonnière au Sénégal. Le fait de mutualiser et de commander ensemble, je pense que ça permettrait d’avoir un impact positif pour les producteurs qui vont aujourd’hui acheter ces intrants ».
La zone UEMOA produit chaque année en moyenne deux millions de graines de coton et 900 000 tonnes de fibres de coton une fois transformées à l’usine. À terme, cette nouvelle organisation aimerait mettre en place un label de qualité du coton ouest-africain.
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