Julius Malema est venu les bras chargés de promesses pour restaurer la dignité du peuple noir en souffrance après vingt ans de démocratie qui n’ont rien changé, selon lui. «La vraie liberté, c’est d’avoir un toit. La vraie liberté, c’est d’avoir accès à l’électricité. La vraie liberté, c’est d’avoir accès à l’eau. La vraie liberté, c’est un salaire décent... Notre peuple n’a toujours pas cela ».
Pour combler les inégalités, Julius Malema entend notamment offrir un salaire décent à tous et particulièrement aux mineurs sud-africains, qui sont en grève depuis un mois : « Nous passerons une loi pour que tous les emplois deviennent permanents… et ceux qui ont un emploi devront être payés au minimum 300 euros (4 500 rands) par mois ».
Le discours était vibrant, tirant souvent vers le populisme. Mais Malema assure qu’il a les moyens de tenir ses promesses : « A tous ceux qui disent que nous ne sommes pas réalistes, nous répondons que nous auront de l’argent grâce à la nationalisation des terres. Nous auront de l’argent grâce à la nationalisation des mines. Et cet argent n’ira pas dans les poches des politiciens ».
Julius Malema souhaite d’ailleurs que la corruption soit punie d’au moins vingt ans de prison, alors qu’il est lui-même soupçonné d’avoir truqué des marchés publics.
A ses partisans, il a promis que le Front de la liberté économique restera debout, même s’il devait lui-même se retirer.
Source : Rfi.fr
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