L'opposant congolais Jean-Pierre Bemba dispose de trois mois pour verser à la Cour pénale internationale (CPI) les 300 000 euros d'amende qui lui ont été infligés ce 17 septembre après-midi par le tribunal de La Haye, aux Pays-Bas. Ses démêlés avec la CPI seront ensuite définitivement terminés puisque la Cour a estimé que la détention préventive le dispensait de toute détention supplémentaire.
Jean-Pierre Bemba a le droit de contester en appel le montant de l'amende mais c'est tout, précise notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet. car il est de toute façon définitivement coupable de subornation de témoins. Sa culpabilité a été émise de manière définitive au mois de mars puisque c'est la chambre d'appel de la Cour pénale internationale qui l'a condamné ainsi que ses quatre co-accusés.
La confirmation sans surprise de cette condamnation par la CPI barre la route de l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo à la fonction suprême. Pourtant, Jean-Pierre Bemba aurait pu croire que l'horizon politique était dégagé puisqu'il avait été acquitté en juin dans le cadre de son procès principal avec l'annulation de sa condamnation en première instance pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
En outre, le calendrier pouvait lui sembler favorable puisque cet acquittement tombait six mois avant l'élection présidentielle. Mais c'était sans compter ce procès annexe et sa condamnation pour avoir suborné quatorze témoins lors du procès principal.
Les déboires judiciaires de Jean-Pierre Bemba avaient débuté il y a dix ans quand le mandat d'arrêt à son encontre avait été émis le 23 mai 2008, la veille de son arrestation en Belgique. Il était initialement inquiété pour son rôle en tant que chef du MLC, le Mouvement de libération du Congo, dont les troupes étaient dans le collimateur de la CPI pour des exactions commises en Centrafrique entre 2002 et 2003.
Jean-Pierre Bemba a le droit de contester en appel le montant de l'amende mais c'est tout, précise notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet. car il est de toute façon définitivement coupable de subornation de témoins. Sa culpabilité a été émise de manière définitive au mois de mars puisque c'est la chambre d'appel de la Cour pénale internationale qui l'a condamné ainsi que ses quatre co-accusés.
La confirmation sans surprise de cette condamnation par la CPI barre la route de l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo à la fonction suprême. Pourtant, Jean-Pierre Bemba aurait pu croire que l'horizon politique était dégagé puisqu'il avait été acquitté en juin dans le cadre de son procès principal avec l'annulation de sa condamnation en première instance pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
En outre, le calendrier pouvait lui sembler favorable puisque cet acquittement tombait six mois avant l'élection présidentielle. Mais c'était sans compter ce procès annexe et sa condamnation pour avoir suborné quatorze témoins lors du procès principal.
Les déboires judiciaires de Jean-Pierre Bemba avaient débuté il y a dix ans quand le mandat d'arrêt à son encontre avait été émis le 23 mai 2008, la veille de son arrestation en Belgique. Il était initialement inquiété pour son rôle en tant que chef du MLC, le Mouvement de libération du Congo, dont les troupes étaient dans le collimateur de la CPI pour des exactions commises en Centrafrique entre 2002 et 2003.
Autres articles
-
Accès aux minerais stratégiques: les clarifications de l'UE sur le protocole d'entente signé avec le Rwanda
-
Le dialogue inter-Maliens préconise plusieurs années supplémentaires de régime militaire
-
Au Nigeria, le Sénat propose la peine de mort pour les trafiquants de drogue
-
Côte d'Ivoire: convention du PPA-CI pour officialiser la candidature de Laurent Gbagbo
-
Victoire annoncée de Mahamat Idriss Deby au Tchad: «le bras de fer est de nouveau engagé» avec Succès Masra