C’était peut-être la sortie médiatique de trop pour Pascal Charlemagne Messanga Nyamnding. Ses détracteurs lui reprochent d'avoir, il y a dix jours sur une chaîne de télé, violemment critiqué des membres du gouvernement, incité l’armée au soulèvement ou encore soutenu la grève des enseignants. L’universitaire est connu pour ses avis tranchés, quitte à égratigner sa propre famille politique. Mais cette fois le Rassemblement démocratique du peuple camerounaais (RDPC) a pris la plus lourde des sanctions.
Pierre Charlemagne Messanga Nyamnding dénonce lui une cabale, sur fond de succession à la tête du Cameroun : « Le Cameroun est un État de droit. Il ne s’agit pas d’une indiscipline, mais au contraire d’un règlement de compte bien pensé par des personnes qui, aujourd’hui, sont tournées vers la bataille des successions. Je pense que, aujourd’hui, 37 ans après, j’ai tout donné au RDPC avec états de service. Maintenant, il faut aussi être capable de passer à autre chose. »
L’universitaire va-t-il définitivement tourner la page du RDPC après plus de 30 ans ? Lui dit devoir s’accorder le temps de la réflexion, même si l’envie d’en découdre semble encore l’animer. Il estime que plusieurs règles du parti ont été violées, que la commission de discipline était illégale et même que la signature de Paul Biya officialisant son exclusion pourrait être un faux. Deux procédures sont désormais possibles : demander un recours gracieux auprès du chef de l’État ou aller devant les tribunaux.
Pierre Charlemagne Messanga Nyamnding dénonce lui une cabale, sur fond de succession à la tête du Cameroun : « Le Cameroun est un État de droit. Il ne s’agit pas d’une indiscipline, mais au contraire d’un règlement de compte bien pensé par des personnes qui, aujourd’hui, sont tournées vers la bataille des successions. Je pense que, aujourd’hui, 37 ans après, j’ai tout donné au RDPC avec états de service. Maintenant, il faut aussi être capable de passer à autre chose. »
L’universitaire va-t-il définitivement tourner la page du RDPC après plus de 30 ans ? Lui dit devoir s’accorder le temps de la réflexion, même si l’envie d’en découdre semble encore l’animer. Il estime que plusieurs règles du parti ont été violées, que la commission de discipline était illégale et même que la signature de Paul Biya officialisant son exclusion pourrait être un faux. Deux procédures sont désormais possibles : demander un recours gracieux auprès du chef de l’État ou aller devant les tribunaux.
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