« Un jour sombre » pour l'Europe qui « se résout à la soumission ». C'est ce que regrette le Premier ministre français François Bayrou, au lendemain de la signature d'un accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis. Ce texte, qui fixe à 15 % les droits de douane américains sur les produits européens, engage également l'UE à 750 milliards de dollars d'achats d'énergie – afin de remplacer le gaz russe – et à 600 milliards d'investissements supplémentaires aux États-Unis.
Face à la menace de 30% de tarifs douaniers sur les exportations européennes à compter du 1er aout, l'Union européenne se réjouit d'éviter une escalade commerciale, même au prix d'un déséquilibre. Les européens abandonnent donc leur paquet de contre-mesures envers des produits américains à hauteur de 93 milliards d’euros, prévus en guise de représailles dès le 7 août si la négociation commerciale échouait.
Plusieurs ministres pointent un déséquilibre
Un choix que ne s'expliquent pas plusieurs responsables français. Si l'accord a le mérite d'apporter une « stabilité temporaire » et « d'exempter de droits de douane des secteurs clés pour l'économie française (aéronautique, spiritueux, médicaments) », Benjamin Haddad, ministre français délégué chargé de l'Europe, regrette toutefois qu'il soit « déséquilibré ». « L’état de fait n’est pas satisfaisant et ne peut pas être durable », tranche-t-il.
Laurent Saint-Martin, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, abonde dans le même sens. Pour lui, les accords d'achats d'énergie et d'investissements ne sont en revanche « pas une mauvaise nouvelle en soi ». « Nous, on a besoin d'entreprises françaises qui investissent sur le territoire américain et inversement », a-t-il soutenu sur RTL. Les deux affirment que la France doit redoubler d'efforts pour regagner en compétitivité et rétablir l’équilibre commercial avec Washington.
Face à la menace de 30% de tarifs douaniers sur les exportations européennes à compter du 1er aout, l'Union européenne se réjouit d'éviter une escalade commerciale, même au prix d'un déséquilibre. Les européens abandonnent donc leur paquet de contre-mesures envers des produits américains à hauteur de 93 milliards d’euros, prévus en guise de représailles dès le 7 août si la négociation commerciale échouait.
Plusieurs ministres pointent un déséquilibre
Un choix que ne s'expliquent pas plusieurs responsables français. Si l'accord a le mérite d'apporter une « stabilité temporaire » et « d'exempter de droits de douane des secteurs clés pour l'économie française (aéronautique, spiritueux, médicaments) », Benjamin Haddad, ministre français délégué chargé de l'Europe, regrette toutefois qu'il soit « déséquilibré ». « L’état de fait n’est pas satisfaisant et ne peut pas être durable », tranche-t-il.
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