S'agissant de l'Éthiopie, la patience américaine, selon un haut responsable, se compte « en semaines et pas en mois ». Le but de Washington est, en effet, d'obtenir vite, selon cette même source, « des mesures significatives pour entamer des pourparlers en vue d'un cessez-le-feu négocié et permettre un accès humanitaire sans entrave ». Faute de quoi, les États-Unis se disent prêts à prendre des « mesures agressives », dont des sanctions contre « des dirigeants, des organisations ou des entités », pour reprendre les mots du chef de la diplomatie Anthony Blinken, donc incluant tous les belligérants : fédéraux, Amharas, Érythréens ou Tigréens.
Retour aux positions d'avant-guerre
Les premiers à réagir ont été les Tigréens. Dans un communiqué, le dirigeant de la rébellion, Debretsion Gebremichael, a exprimé son « appréciation pour les efforts cohérents et constructifs » des Américains. Mais manifestement, sa position n'a pas changé : il a répété son accord pour des négociations immédiates, à condition que ses adversaires reviennent à leurs positions d'avant la guerre, c'est-à-dire notamment avant la conquête de certains territoires disputés par ses ennemis.
Incompris et calomnié
Quant au Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, il a signé une longue lettre ouverte à Joe Biden dimanche. Se plaignant encore d'être incompris et calomnié, et d'avoir affaire à des forces « terroristes », il a dit que l'Éthiopie « ne succomberait pas aux conséquences d'une pression conçue par des individus mécontents ».
Retour aux positions d'avant-guerre
Les premiers à réagir ont été les Tigréens. Dans un communiqué, le dirigeant de la rébellion, Debretsion Gebremichael, a exprimé son « appréciation pour les efforts cohérents et constructifs » des Américains. Mais manifestement, sa position n'a pas changé : il a répété son accord pour des négociations immédiates, à condition que ses adversaires reviennent à leurs positions d'avant la guerre, c'est-à-dire notamment avant la conquête de certains territoires disputés par ses ennemis.
Incompris et calomnié
Quant au Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, il a signé une longue lettre ouverte à Joe Biden dimanche. Se plaignant encore d'être incompris et calomnié, et d'avoir affaire à des forces « terroristes », il a dit que l'Éthiopie « ne succomberait pas aux conséquences d'une pression conçue par des individus mécontents ».
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