La loi promulguée au début du mois stipule que la Commission électorale indépendante (CEI) nouvelle formule comporte 17 membres, dont six de la société civile, trois du parti au pouvoir, trois de l’opposition. Mais pour l’instant, une grande partie de l’opposition refuse d’y envoyer des représentants.
Pour l’heure, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) n’envoie personne au sein de la nouvelle instance électorale. La branche légale du Front populaire ivoirien (FPI), dirigée par Pascal Affi N’Guessan, a annoncé également qu’elle refusait de nommer un représentant. Idem pour la plateforme « Ensemble pour la démocratie et la souveraineté » (EDS), qui regroupe notamment la branche du FPI restée fidèle à Laurent Gbagbo. « Nous ne participerons pas à cette CEI. Il n’y a pas eu de consensus, martèle le président d’EDS, Georges Armand Ouégnin. Mais je reste optimiste, il y aura une réouverture du dialogue et une réforme de la CEI. Et nous irons aux élections avec une CEI réformée », ajoute-t-il.
Pour l’instant au sein de l’opposition, seule la voix d’Henriette Lagou du petit parti Renouveau pour la paix et la concorde (RPC) s’est fait entendre en faveur de la recomposition promulguée au début du mois. Mais globalement, les principales formations de l’opposition dénoncent depuis des semaines le « passage en force » du pouvoir sur ce dossier et restent sur leur ligne.
Côté société civile, le Groupe de plaidoyer et d’action pour une transparence électorale (Gpate), qui regroupe plusieurs organisations de premier plan, dont l’Action pour la promotion des droits de l’homme (APDH), à l’origine du recours devant la Cour africaine des droits de l’homme, refuse également de nommer un représentant. Le Gpate exige une poursuite du dialogue, notamment sur l’indépendance administrative et financière de la CEI, ainsi que sur la composition des commissions locales. Des points qui n’ont pas été discutés.
Pour autant, la société civile apparaît divisée puisque par exemple la Ligue ivoirienne des droits de l’homme s’est dite en faveur de la nouvelle CEI.
« En l’absence de consensus, il semble qu’on aille vers une CEI déséquilibrée. Et à un an de la présidentielle, la question de sa légitimité se pose déjà », commente un analyste politique.
Pour l’heure, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) n’envoie personne au sein de la nouvelle instance électorale. La branche légale du Front populaire ivoirien (FPI), dirigée par Pascal Affi N’Guessan, a annoncé également qu’elle refusait de nommer un représentant. Idem pour la plateforme « Ensemble pour la démocratie et la souveraineté » (EDS), qui regroupe notamment la branche du FPI restée fidèle à Laurent Gbagbo. « Nous ne participerons pas à cette CEI. Il n’y a pas eu de consensus, martèle le président d’EDS, Georges Armand Ouégnin. Mais je reste optimiste, il y aura une réouverture du dialogue et une réforme de la CEI. Et nous irons aux élections avec une CEI réformée », ajoute-t-il.
Pour l’instant au sein de l’opposition, seule la voix d’Henriette Lagou du petit parti Renouveau pour la paix et la concorde (RPC) s’est fait entendre en faveur de la recomposition promulguée au début du mois. Mais globalement, les principales formations de l’opposition dénoncent depuis des semaines le « passage en force » du pouvoir sur ce dossier et restent sur leur ligne.
Côté société civile, le Groupe de plaidoyer et d’action pour une transparence électorale (Gpate), qui regroupe plusieurs organisations de premier plan, dont l’Action pour la promotion des droits de l’homme (APDH), à l’origine du recours devant la Cour africaine des droits de l’homme, refuse également de nommer un représentant. Le Gpate exige une poursuite du dialogue, notamment sur l’indépendance administrative et financière de la CEI, ainsi que sur la composition des commissions locales. Des points qui n’ont pas été discutés.
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