Le gouverneur a annoncé un couvre-feu et l’envoi de renforts venus de l’est du Darfour. La région d’al-Tawil a été le théâtre de combats entre la tribu arabe des Rizeigats et celle, non arabe, des Fallatas, après un meurtre suivi d’une vengeance qui avait déjà fait plusieurs morts il y a une semaine. Les deux communautés s’affrontent régulièrement dans un cycle de violences-représailles s’étalant sur des décennies.
Déjà l’an dernier, un conflit avait opposé les deux groupes suite à un vol de bétail. Des médiations avaient permis la signature d’une cessation immédiate des hostilités en mai. Trois mois plus tard, les chefs des Rizeigats et des Fallatas avaient signé un accord formel au cours d’une conférence de réconciliation à Nyala.
Le manque d’infrastructures et l’accès aux ressources au cœur des tensions
Le texte prévoyait le paiement d’une diya, une compensation financière que les auteurs de crimes payent à leurs victimes. Le document promettait aussi l’organisation urgente de réunions pour améliorer les opportunités économiques, goudronner les routes, fournir des ressources en eau, des lieux de passage pour les nomades, des cliniques, des écoles ou encore des réseaux de télécommunications.
Une liste qui montre bien que le manque d’infrastructures et l’accès aux ressources sont au cœur des tensions au Darfour. S’ajoute à cela un ressentiment entre les deux tribus. Les Rizeigats s’étaient en effet alliés à la sinistre milice Janjawid notamment responsable du nettoyage ethnique durant la guerre civile.
Déjà l’an dernier, un conflit avait opposé les deux groupes suite à un vol de bétail. Des médiations avaient permis la signature d’une cessation immédiate des hostilités en mai. Trois mois plus tard, les chefs des Rizeigats et des Fallatas avaient signé un accord formel au cours d’une conférence de réconciliation à Nyala.
Le manque d’infrastructures et l’accès aux ressources au cœur des tensions
Le texte prévoyait le paiement d’une diya, une compensation financière que les auteurs de crimes payent à leurs victimes. Le document promettait aussi l’organisation urgente de réunions pour améliorer les opportunités économiques, goudronner les routes, fournir des ressources en eau, des lieux de passage pour les nomades, des cliniques, des écoles ou encore des réseaux de télécommunications.
Une liste qui montre bien que le manque d’infrastructures et l’accès aux ressources sont au cœur des tensions au Darfour. S’ajoute à cela un ressentiment entre les deux tribus. Les Rizeigats s’étaient en effet alliés à la sinistre milice Janjawid notamment responsable du nettoyage ethnique durant la guerre civile.
Autres articles
-
Immunité de Donald Trump : la future décision de la Cour suprême risque de retarder le procès
-
France: l’ex-Premier ministre François Fillon définitivement coupable pour des emplois fictifs
-
Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 34262 morts
-
RDC: scandale autour du coût de construction d'un millier de stations de traitement d'eau
-
Qualité dans l'enseignement supérieur : l'UCAD met en place le projet QADoc