Si l’Équateur a déjà connu des attaques contre des casernes de police et des forces armées, le premier grand attentat dirigé contre des civils a choqué Guayaquil, une ville pourtant habituée à la violence.
Selon des témoins, des sujets sont apparus à deux heures du matin, dimanche 14 août, en moto dans le secteur populaire de Cristo del Consuelo. Après avoir tiré plusieurs fois, ils ont lancé un sac rempli d’explosifs qui a transformé la rue connue comme la « Calle 8 » en zone de guerre, remplie de décombres, de câbles électriques coupés et de poussière. Au moins neuf maisons et appartements ont été détruits, selon un bilan officiel encore provisoire.
Le président équatorien, Guillermo Lasso, a déclare l'état d'urgence à Guayaquil. « Toutes les forces publiques seront disponibles pour rétablir le contrôle de la ville », a-t-il indiqué sur Twitter, ajoutant que son gouvernement de « permettrait pas au crime organisé d'essayer de diriger le pays ».
Le ministre de l’Intérieur a offert 10 000 dollars de récompense pour toute information sur l’attentat. Patricio Carrillo n’a pas hésité à parler d’une « déclaration de guerre » contre l’État de la part de « mercenaires du crime organisé ». Le ministre a demandé plus de moyens et lancé un appel à l’unité nationale pour lutter contre l’insécurité.
Premier port équatorien et grand centre d’exportation de drogue, Guayaquil est un champ de bataille entre groupes criminels locaux alliés à des cartels mexicains qui ont importé leurs méthodes. En février dernier, deux cadavres avaient été pendus à un pont de Duran, à l’entrée de la ville.
Selon des témoins, des sujets sont apparus à deux heures du matin, dimanche 14 août, en moto dans le secteur populaire de Cristo del Consuelo. Après avoir tiré plusieurs fois, ils ont lancé un sac rempli d’explosifs qui a transformé la rue connue comme la « Calle 8 » en zone de guerre, remplie de décombres, de câbles électriques coupés et de poussière. Au moins neuf maisons et appartements ont été détruits, selon un bilan officiel encore provisoire.
Le président équatorien, Guillermo Lasso, a déclare l'état d'urgence à Guayaquil. « Toutes les forces publiques seront disponibles pour rétablir le contrôle de la ville », a-t-il indiqué sur Twitter, ajoutant que son gouvernement de « permettrait pas au crime organisé d'essayer de diriger le pays ».
Le ministre de l’Intérieur a offert 10 000 dollars de récompense pour toute information sur l’attentat. Patricio Carrillo n’a pas hésité à parler d’une « déclaration de guerre » contre l’État de la part de « mercenaires du crime organisé ». Le ministre a demandé plus de moyens et lancé un appel à l’unité nationale pour lutter contre l’insécurité.
Premier port équatorien et grand centre d’exportation de drogue, Guayaquil est un champ de bataille entre groupes criminels locaux alliés à des cartels mexicains qui ont importé leurs méthodes. En février dernier, deux cadavres avaient été pendus à un pont de Duran, à l’entrée de la ville.
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