Les propositions issues de cette table ronde pour une bonne gestion des données incluent l’adoption d’une vision globale et gouvernementale, et une mise à jour de la réglementation qui date de 2008 pour gérer efficacement les données au Sénégal.
« La question de la souveraineté numérique revient souvent. C'est un enjeu global, et les pays individuellement ne peuvent pas agir seuls. Pour avoir un impact, il faut une dynamique de groupe. C'est dans cette perspective que notre initiative s'inscrit. Nous sommes présents dans des pays essentiellement anglophones et comptons étendre notre action en Afrique francophone pour former un groupe de pays capable de peser sur les questions de données », déclare Moussa Séne de Paradigm Initiative.
Il ajoute que « Ce n'est pas une question d'espace, mais d'orientation, de volonté et de dialogue. Il faut que tous les acteurs impliqués dans la protection des données puissent collaborer et partager un objectif commun. C'est un problème de communication et de dialogue, impliquant, par exemple, les ministères qui gèrent nos données publiques et les collectivités territoriales avec les registres d'état civil. Le ministère de l'Intérieur est également concerné. C'est une question globale qui touche tout le monde. Il est essentiel que cette initiative ne soit pas ponctuelle, mais qu'elle sensibilise durablement tous les acteurs, car le numérique est aujourd'hui aussi important que l'État lui-même. »
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