Les informations qu'aurait découvertes ce haut fonctionnaire étaient tellement sensibles qu'elles n'ont finalement pas été déclassifiées. Selon la revue XXI, ce témoin a lu plusieurs documents concernant des militaires voulant exercer leur droit de retrait pour ne pas obéir aux ordres.
Puis une note rappelant qu'il fallait s'en tenir aux décisions, c'est-à-dire selon la revue réarmer les Hutus qui fuyaient la progression du FPR de Paul Kagamé pour se réfugier au Zaïre. Toujours d'après le haut fonctionnaire, cette note est signée d'Hubert Védrine, alors secrétaire général de la présidence.
De quand date le document ? L'article ne le dit pas, d'ailleurs le journaliste admet volontiers qu'il ne l'a pas vu, mais qu'il fait confiance à sa source.
Un ancien militaire engagé dans l'opération française Turquoise nous raconte ces livraisons d'armes : il explique qu'au début du mois de juillet, donc à la fin du génocide, on lui a demandé de distraire des journalistes présents sur sa base militaire le temps de laisser passer un convoi d'armes vers la frontière congolaise.
Hubert Védrine refuse de faire le moindre commentaire. Et Paul Quilès, qui avait dirigé la mission parlementaire sur le Rwanda, assure n'avoir jamais vu de tels documents, s'interroge sur la fiabilité de ce haut fonctionnaire dont on ne connaît pas le nom.
Puis une note rappelant qu'il fallait s'en tenir aux décisions, c'est-à-dire selon la revue réarmer les Hutus qui fuyaient la progression du FPR de Paul Kagamé pour se réfugier au Zaïre. Toujours d'après le haut fonctionnaire, cette note est signée d'Hubert Védrine, alors secrétaire général de la présidence.
De quand date le document ? L'article ne le dit pas, d'ailleurs le journaliste admet volontiers qu'il ne l'a pas vu, mais qu'il fait confiance à sa source.
Un ancien militaire engagé dans l'opération française Turquoise nous raconte ces livraisons d'armes : il explique qu'au début du mois de juillet, donc à la fin du génocide, on lui a demandé de distraire des journalistes présents sur sa base militaire le temps de laisser passer un convoi d'armes vers la frontière congolaise.
Hubert Védrine refuse de faire le moindre commentaire. Et Paul Quilès, qui avait dirigé la mission parlementaire sur le Rwanda, assure n'avoir jamais vu de tels documents, s'interroge sur la fiabilité de ce haut fonctionnaire dont on ne connaît pas le nom.
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