
Le voyage du président de la République ressemble à une convocation « amicale » ou un besoin impérieux de sa part de se rendre à Bruxelles pour aplanir les « incompréhensions ». Ce, suite au dossier des financements de l’Union Européenne pour lutter contre l’immigration clandestine sur le Vieux continent. Lequel dossier s’était refroidi et a rebondi lors de la récente visite du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à Dakar.
A cette occasion, Macky Sall a relancé le débat en disant que le Sénégal n’avait pas eu de financement européen dans sa la lutte contre l’émigration de nos jeunes en Europe, singulièrement en Espagne. L’avion présidentiel n’avait pas encore touché le tarmac de l’aéroport de Bruxelles que des membres de la société civile, dont Boubacar Sèye, récemment emprisonné pour « diffusion de fausses nouvelles » au sujet de l’utilisation des fonds de l’UE, brandissaient des preuves des « 116 milliards de financement de l’UE ».
Macky Sall a-t-il parlé trop vite ? Est-il allé clarifier ses propos à Bruxelles où, apprend-t-on, des sources de la Présidence, il s’est entretenu au téléphone (!!) avec la Présidente de la commission européenne, Ursula Von Der Leyen. Laquelle, visiblement, n’avait pas inscrit le président de la République dans le calendrier de ses audiences car le téléphone entre Dakar et Bruxelles marche encore à ce qu’on sache ! Macky Sall paye-t-il les conséquences de son choix ostentatoire de la Turquie et de son président Erdogan au détriment de l’Europe des 27 ?
On a vu Macky Sall se rendre en visite privée en Turquie pendant qu’Erdogan adressait des joyeusetés peu diplomatiques à Macron et à la France. La Turquie sous Macky Sall est devenue un partenaire important du Sénégal et une immigration turque de petits entrepreneurs et autres besogneux se signale dans le pays qu’ils considèrent ouvert pour leur business. D’ailleurs, le « Témoin » n’a-t-il pas surnommé la ville nouvelle de Diamniadio « Turkestan » ? C’est dire !
Erdogan aurait conforté Macky dans l’idée du 3ème mandat …
D’aucuns susurrent que le passage à l’offensive de l’avenant et sympathique Macky à l’offensive, serait l’œuvre de Erdogan qui lui aurait conseillé de passer du giron de la France et des européens au giron turc. Il l’aurait même conforté dans son idée de troisième mandat qui, déjà, trottait dans sa tête. Et si tout cela n’était qu’un calcul raté, un exercice d’équilibriste amateur qui finit disgracieusement ? S’il nous faut incontestablement diversifier et agrandir le cercle de nos amis, il est dangereux de vouloir jouer nos amis les uns contre les autres et tous doivent être égaux devant nos exigences de respect de nos intérêts.
Les entreprises turques qui gagnent des marchés de construction le font au détriment du secteur privé sénégalais autant que des autres entreprises étrangères. Le président de la République devrait arrêter ce petit jeu qui ne pourrait lui être profitable, il doit se concentrer sur le développement de notre économie nationale en soutenant inconditionnellement notre secteur privé national.
Les marchés que gagnent les entreprises françaises, marocaines, turques ou…chinoises sont autant de marchés qui échappent aux entreprises sénégalaises. Donc halte à la préférence étrangère de quelque nature qu’elle soit et que notre secteur privé soit privilégié, soutenu et mis à l’avant. Tout le reste n’est que manœuvres qui ne profitent aucunement au Sénégal et aux Sénégalais, rapporte Le Témoin.
A cette occasion, Macky Sall a relancé le débat en disant que le Sénégal n’avait pas eu de financement européen dans sa la lutte contre l’émigration de nos jeunes en Europe, singulièrement en Espagne. L’avion présidentiel n’avait pas encore touché le tarmac de l’aéroport de Bruxelles que des membres de la société civile, dont Boubacar Sèye, récemment emprisonné pour « diffusion de fausses nouvelles » au sujet de l’utilisation des fonds de l’UE, brandissaient des preuves des « 116 milliards de financement de l’UE ».
Macky Sall a-t-il parlé trop vite ? Est-il allé clarifier ses propos à Bruxelles où, apprend-t-on, des sources de la Présidence, il s’est entretenu au téléphone (!!) avec la Présidente de la commission européenne, Ursula Von Der Leyen. Laquelle, visiblement, n’avait pas inscrit le président de la République dans le calendrier de ses audiences car le téléphone entre Dakar et Bruxelles marche encore à ce qu’on sache ! Macky Sall paye-t-il les conséquences de son choix ostentatoire de la Turquie et de son président Erdogan au détriment de l’Europe des 27 ?
On a vu Macky Sall se rendre en visite privée en Turquie pendant qu’Erdogan adressait des joyeusetés peu diplomatiques à Macron et à la France. La Turquie sous Macky Sall est devenue un partenaire important du Sénégal et une immigration turque de petits entrepreneurs et autres besogneux se signale dans le pays qu’ils considèrent ouvert pour leur business. D’ailleurs, le « Témoin » n’a-t-il pas surnommé la ville nouvelle de Diamniadio « Turkestan » ? C’est dire !
Erdogan aurait conforté Macky dans l’idée du 3ème mandat …
D’aucuns susurrent que le passage à l’offensive de l’avenant et sympathique Macky à l’offensive, serait l’œuvre de Erdogan qui lui aurait conseillé de passer du giron de la France et des européens au giron turc. Il l’aurait même conforté dans son idée de troisième mandat qui, déjà, trottait dans sa tête. Et si tout cela n’était qu’un calcul raté, un exercice d’équilibriste amateur qui finit disgracieusement ? S’il nous faut incontestablement diversifier et agrandir le cercle de nos amis, il est dangereux de vouloir jouer nos amis les uns contre les autres et tous doivent être égaux devant nos exigences de respect de nos intérêts.
Les entreprises turques qui gagnent des marchés de construction le font au détriment du secteur privé sénégalais autant que des autres entreprises étrangères. Le président de la République devrait arrêter ce petit jeu qui ne pourrait lui être profitable, il doit se concentrer sur le développement de notre économie nationale en soutenant inconditionnellement notre secteur privé national.
Les marchés que gagnent les entreprises françaises, marocaines, turques ou…chinoises sont autant de marchés qui échappent aux entreprises sénégalaises. Donc halte à la préférence étrangère de quelque nature qu’elle soit et que notre secteur privé soit privilégié, soutenu et mis à l’avant. Tout le reste n’est que manœuvres qui ne profitent aucunement au Sénégal et aux Sénégalais, rapporte Le Témoin.
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