L’organisation internationale de défense des droits humains a soumis à l’Etat du Sénégal quelques suggestions et recommandations pour éviter ces impairs. Face à cette violence meurtrière des forces de l’ordre, Seydi Gassama suggère à l’Etat de supprimer les « ordres de poursuite » qui, selon lui, bloquent les actions judiciaires qui impliquent les forces de l’ordre. « Nous sommes mis à l’écart pour le projet de réforme du Code de justice militaire du gouvernement. Mais nous avons réussi à avoir la première mouture du projet. Cependant, nous sommes inquiets, car non seulement ces ordres de poursuite ne sont pas supprimés mais dans le nouveau code, ce ne sera plus le ministre de la justice qui les délivre pour les officiers généraux, mais sera désormais le président de la République », révèle le Directeur d’Amnesty international dans la journal « Le quotidien » de ce vendredi. Toujours dans ce cadre de la réforme, Amnesty international salue la décision du chef de l’Etat d'avoir réformé en profondeur les institutions de ce pays dans le but de renforcer la démocratie. Elle exhorte le chef de l’Etat à soutenir sans réserve ces propositions de cette commission. Entre autres, la création d’une Cour constitutionnelle aux compétences élargies, la création d’un juge des libertés pour protéger les citoyens des abus observés notamment en matière de détention préventive.
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