A cette heure, l'incertitude est totale sur les étapes suivantes du dialogue entre Libyens. En revanche ce qui est certain, c'est l'échec de cette session de travail très attendue de quatre jours, qui se tenait dans un hôtel près de Genève, et qui s'est donc terminée sans accord. Quatre jours qui avaient été prolongés en cinq jours vendredi soir dans un ultime espoir de parvenir à un consensus. Mais dans la nuit, le secrétaire général adjoint et coordinateur de la Mission de soutien de l'ONU en Libye, Raisedon Zenenga, a dû reconnaître que cette semaine de « discussions houleuses » se terminait sans résultat.
« Le peuple libyen se sentira certainement déçu, a-t-il déploré, car il aspire toujours à l'opportunité d'exercer ses droits démocratiques lors des élections présidentielles et parlementaires du 24 décembre. »
« Ce n'est pas le résultat que beaucoup d'entre nous espéraient, a fait savoir le délégué Elham Saudi cité par l'agence Reuters, mais c'est le meilleur résultat compte tenu des options qui étaient sur la table et de l'incapacité des dirigeants de la (mission des Nations Unies) à maintenir les pourparlers sur la bonne voie.»
L'objectif de ce dialogue était précisément de s'entendre, avant le 1er juillet, sur un cadre constitutionnel pour ces scrutins cruciaux pour la Libye. Les délégués avaient proposé différents scénarios et même mis en place un comité pour trouver un terrain d'entente. Mais « aucun consensus n'a été atteint », regrette l'ONU dans son communiqué final. L'ONU encourage toutefois les membres du Forum « à continuer à se consulter pour rechercher un compromis viable et cimenter ce qui les unit ».
En début de semaine, le chef du Parlement libyen Aguila Saleh avait fait savoir qu'en cas de désaccord à Genève, les députés s'appuieraient sur une loi de 2014 instaurant le suffrage universel direct pour la présidentielle.
« Le peuple libyen se sentira certainement déçu, a-t-il déploré, car il aspire toujours à l'opportunité d'exercer ses droits démocratiques lors des élections présidentielles et parlementaires du 24 décembre. »
« Ce n'est pas le résultat que beaucoup d'entre nous espéraient, a fait savoir le délégué Elham Saudi cité par l'agence Reuters, mais c'est le meilleur résultat compte tenu des options qui étaient sur la table et de l'incapacité des dirigeants de la (mission des Nations Unies) à maintenir les pourparlers sur la bonne voie.»
L'objectif de ce dialogue était précisément de s'entendre, avant le 1er juillet, sur un cadre constitutionnel pour ces scrutins cruciaux pour la Libye. Les délégués avaient proposé différents scénarios et même mis en place un comité pour trouver un terrain d'entente. Mais « aucun consensus n'a été atteint », regrette l'ONU dans son communiqué final. L'ONU encourage toutefois les membres du Forum « à continuer à se consulter pour rechercher un compromis viable et cimenter ce qui les unit ».
En début de semaine, le chef du Parlement libyen Aguila Saleh avait fait savoir qu'en cas de désaccord à Genève, les députés s'appuieraient sur une loi de 2014 instaurant le suffrage universel direct pour la présidentielle.
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