El Hadji Babacar Dioum, alias « Kocc Barma », a été arrêté puis envoyé en prison, mais son empreinte psychologique continue d’effrayer la chronique. Pour décrypter sa personnalité, L'Observateur a consulté Khalifa Mouhamed Traoré, coach en développement personnel et expert en psychologie clinique.
« Il y a chez lui un besoin manifeste de manipulation, une jouissance froide à faire souffrir », a déclaré Khalifa Traoré. D'autant plus, a rappelé le journal, "Kocc Barma" classait ses victimes dans un dossier baptisé « Paid Not to Publish », monétisant leur humiliation avec une "méthodique cruauté" .
Sa stratégie ? "Théâtraliser la peur", si l'on croit au psychologue. En effet, "Kocc Barma" ne se contentait pas de diffuser des contenus intimes, il annonçait leurs publications par des comptes à rebours, cultivant l’angoisse de ses cibles. « C’est un théâtre du contrôle, une ritualisation de l’humiliation », a décrypté M.Traoré.
Qui a ajouté : «"Kocc Barma" aurait grandi dans un milieu aisé mais émotionnellement carencé : un père autoritaire, une mère distante, et une richesse qui a servi de bulle anesthésiante ». « Quand un enfant est élevé sans frustration ni redevabilité, il peut développer une posture de toute-puissance », a analysé le spécialiste .
Ne parvenant pas à égaler le modèle paternel par des voies légitimes, il aurait "transposé son ambition en un projet criminel", utilisant l’humiliation comme levier de pouvoir. « C’est une forme de parricide symbolique », a-t-il souligné.
Malgré des années de traque et des techniques d’effacement numérique poussées (VPN, pseudonymes, serveurs offshore), "Kocc Barma" a finalement été démasqué grâce à une plainte anodine, celle d’une adolescente de 16 ans, victime de chantage répété.
Selon l'enquête en cours, il aurait fait plus de 5 000 victimes. Pour Khalifa Traoré, son procès sera aussi celui de "sa psyché" : « Un narcissique ne supporte pas la défaite. Son effondrement pourrait être spectaculaire », a-t-il conclu.
« Il y a chez lui un besoin manifeste de manipulation, une jouissance froide à faire souffrir », a déclaré Khalifa Traoré. D'autant plus, a rappelé le journal, "Kocc Barma" classait ses victimes dans un dossier baptisé « Paid Not to Publish », monétisant leur humiliation avec une "méthodique cruauté" .
Sa stratégie ? "Théâtraliser la peur", si l'on croit au psychologue. En effet, "Kocc Barma" ne se contentait pas de diffuser des contenus intimes, il annonçait leurs publications par des comptes à rebours, cultivant l’angoisse de ses cibles. « C’est un théâtre du contrôle, une ritualisation de l’humiliation », a décrypté M.Traoré.
Qui a ajouté : «"Kocc Barma" aurait grandi dans un milieu aisé mais émotionnellement carencé : un père autoritaire, une mère distante, et une richesse qui a servi de bulle anesthésiante ». « Quand un enfant est élevé sans frustration ni redevabilité, il peut développer une posture de toute-puissance », a analysé le spécialiste .
Ne parvenant pas à égaler le modèle paternel par des voies légitimes, il aurait "transposé son ambition en un projet criminel", utilisant l’humiliation comme levier de pouvoir. « C’est une forme de parricide symbolique », a-t-il souligné.
Malgré des années de traque et des techniques d’effacement numérique poussées (VPN, pseudonymes, serveurs offshore), "Kocc Barma" a finalement été démasqué grâce à une plainte anodine, celle d’une adolescente de 16 ans, victime de chantage répété.
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