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Otages et rançons : En l’absence des blancs

La Radio Joliba FM, à l’occasion des cents jours de capture de l’honorable Soumaïla Cissé, a organisé un débat sur la prise d’otage, la détention, la libération, et surtout les mécanismes et moyens qui peuvent être déployés.



Otages et rançons : En l’absence des blancs
Le débat, animé par Mohamed Attaher Halidou, avait pour invités, Serge Daniel, Journaliste, écrivain, Ibrahim Maïga, chercheur et Abocar Mahamane, Psychologue. Le prétexte était les 100 jours de capture de Soumaïla Cissé. Les proches et autres alliés politiques du chef de file de l’opposition malienne sont sans nouvelles de lui depuis plus de 3 mois. Le 25 mars 2020, Soumaïla Cissé en campagne, a été enlevé par des hommes armés en compagnie d’une dizaine d’autres personnes. Son garde-corps touché par balles succombe quelques heures plus tard à ses blessures. Depuis cette date, aucune revendication et aucune piste conduisant à lui n’ont été officiellement dévoilées à l’opinion publique.

Pour Serge Daniel, le nord du Mali au départ, c’était un entrepôt d’otages occidentaux. Dès qu’on amène un otage dans le nord du Mali des pays d’où sont originaires les otages demandent à négocier, comme le couple autrichien qui a été enlevé en Algérie, des espagnoles enlevés en Mauritanie et amenés dans le nord du Mali pour demander la négociation. A l’en croire, pendant cette période les ravisseurs ne voulaient pas prendre les locaux car ils n’ont pas les mêmes valeurs que les occidentaux et aussi parce qu’ils peuvent avoir des problèmes avec les populations autochtones. “Donc il fallait prendre un occidental parce que ça apportait énormément d’argent”, dit-il. Toutefois, le journaliste dit avoir constaté à nos jours vers le centre du pays avec l’enlèvement des maires, des préfets et autres officiels qui servent souvent d’échanges avec d’autres terroristes. Selon lui, la motivation a changé parce que ce n’est plus seulement à cause de l’argent. Le problème pour lui, est devenu idéologique parce que les terroristes ne veulent pas la présence de l’administration.
 
Pour les invités, il existe des liens opérationnels entre les différents acteurs qui évoluent dans le centre et le nord. Ils se connaissent sur le terrain et savent par qui passer pour faire parvenir les messages aux autorités des pays concernés. La communication n’est pas un problème chez eux.

Pour Serge Daniel, le nord du Mali au départ, c’était un entrepôt d’otages occidentaux. Dès qu’on amène un otage dans le nord du Mali des pays d’où sont originaires les otages demandent à négocier, comme le couple autrichien qui a été enlevé en Algérie, des espagnoles enlevés en Mauritanie et amenés dans le nord du Mali pour demander la négociation. A l’en croire, pendant cette période les ravisseurs ne voulaient pas prendre les locaux car ils n’ont pas les mêmes valeurs que les occidentaux et aussi parce qu’ils peuvent avoir des problèmes avec les populations autochtones. “Donc il fallait prendre un occidental parce que ça apportait énormément d’argent”, dit-il. Toutefois, le journaliste dit avoir constaté à nos jours vers le centre du pays avec l’enlèvement des maires, des préfets et autres officiels qui servent souvent d’échanges avec d’autres terroristes. Selon lui, la motivation a changé parce que ce n’est plus seulement à cause de l’argent. Le problème pour lui, est devenu idéologique parce que les terroristes ne veulent pas la présence de l’administration.
 
Pour les invités, il existe des liens opérationnels entre les différents acteurs qui évoluent dans le centre et le nord. Ils se connaissent sur le terrain et savent par qui passer pour faire parvenir les messages aux autorités des pays concernés. La communication n’est pas un problème chez eux.
 

Malijet

Mercredi 8 Juillet 2020 - 16:16


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