
Les témoignages de médecins évoquant le manque d’efficacité des traitements à base d’artémisinine se sont multipliés dans la capitale centrafricaine. C’est pourquoi le Dr Romaric Nzoumbou-Boko, chercheur associé à l’Institut Pasteur de Bangui et responsable du laboratoire de parasitologie, s’est penché sur cette question.
« Cette étude consiste à rechercher des souches de plasmodium falciparum, principal parasite responsable du paludisme, qui sont porteuses des mutations liées à l’artémisinine, explique-t-il. Ces résultats ont montré, sur l’échantillon analysé de 2017 à 2019 dans les deux sites de Bangui, qu’il n’y a pas de circulation de souche connue pour être porteuse de mutations liées à la résistance à l’artémisinine. »
Une bonne nouvelle donc. Cependant, l’étude a révélé une nouveauté : « La circulation d’une souche au profil inconnu, jamais rapportée, portant une nouvelle mutation localisée dans le domaine de la résistance. Une nouvelle souche du parasite qui porte une nouvelle mutation et on n’a pas trop d’information sur cette nouvelle mutation, si elle est liée ou pas à l’artémisinine », ajoute le docteur Nzoumbou-Boko.
Ce dernier espère étendre son étude sur l’ensemble du territoire centrafricain afin d’avoir une cartographie complète de l’éventuelle résistance du parasite aux antipaludiques et entamer des recherches sur cette nouvelle mutation.
« Cette étude consiste à rechercher des souches de plasmodium falciparum, principal parasite responsable du paludisme, qui sont porteuses des mutations liées à l’artémisinine, explique-t-il. Ces résultats ont montré, sur l’échantillon analysé de 2017 à 2019 dans les deux sites de Bangui, qu’il n’y a pas de circulation de souche connue pour être porteuse de mutations liées à la résistance à l’artémisinine. »
Une bonne nouvelle donc. Cependant, l’étude a révélé une nouveauté : « La circulation d’une souche au profil inconnu, jamais rapportée, portant une nouvelle mutation localisée dans le domaine de la résistance. Une nouvelle souche du parasite qui porte une nouvelle mutation et on n’a pas trop d’information sur cette nouvelle mutation, si elle est liée ou pas à l’artémisinine », ajoute le docteur Nzoumbou-Boko.
Ce dernier espère étendre son étude sur l’ensemble du territoire centrafricain afin d’avoir une cartographie complète de l’éventuelle résistance du parasite aux antipaludiques et entamer des recherches sur cette nouvelle mutation.
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