Une question délicate a émergé concernant le versement de la cotisation du Sénégal à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle a mis en lumière un certain flou dans la communication des ministères impliqués. Le ministre de la Santé, Dr Ibrahima Sy, a dans un entretien paru dans un quotidien de la place, confirmé que le Sénégal avait un arriéré de 104 670 130 FCFA à l'OMS, une dette liée à la contribution statutaire du pays au budget de l’organisation. Cependant, une semaine plus tard, deux ministères, celui de la Santé et de l'Action sociale (MSA) et celui de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères (MIAA), ont émis des communiqués démentant cette information. Ce démenti, bien que venant de deux ministères différents, affirme la même chose, ce qui soulève des questions sur la gestion de la communication gouvernementale dans cette affaire.
La première interrogation qui se pose est celle de la cohérence de la communication entre les ministères. Dans un contexte où la presse relayait l’information de manière virale, les autorités publiques ont-elles agi de manière cohérente en réagissant à travers deux canaux distincts et parallèles ? Ce démenti, émis de manière séparée, peut donner l’impression que les ministères concernés ne sont pas parfaitement alignés sur la question. Ce qui pourrait nuire à la crédibilité de la communication officielle.
D’un côté, il y a le ministère de la Santé (MSAS) qui, par la voix de son ministre, a d’abord confirmé les arriérés dus à l’OMS. De l’autre côté, les deux ministères ont ensuite exprimé une même version, niant ces arriérés. Cette divergence ne manque pas de créer une confusion auprès de l’opinion publique.
Dans une telle situation, il est essentiel de s’interroger sur la légitimité des ministères à faire des annonces aussi importantes. Bien que la question de la cotisation à l'OMS relève directement du ministère de la Santé, celui du MIAA pourrait également être impliqué en raison de son rôle dans la gestion des relations internationales et de la diplomatie, y compris les financements liés à la coopération internationale.
Toutefois, un manque de clarté sur la responsabilité de chaque ministère dans ce dossier peut amener à un sentiment de flottement au sein de l’opinion publique, mais aussi sur la scène internationale.
La question fondamentale ici est de savoir pourquoi cette répartition des rôles n’a pas été mieux définie et pourquoi les deux ministères ont jugé nécessaire d’émettre chacun un communiqué. Il est indéniable que l’harmonisation des messages aurait permis d’éviter cette confusion. Une communication coordonnée et relayée par un seul ministère aurait permis d’éviter la confusion.
La première interrogation qui se pose est celle de la cohérence de la communication entre les ministères. Dans un contexte où la presse relayait l’information de manière virale, les autorités publiques ont-elles agi de manière cohérente en réagissant à travers deux canaux distincts et parallèles ? Ce démenti, émis de manière séparée, peut donner l’impression que les ministères concernés ne sont pas parfaitement alignés sur la question. Ce qui pourrait nuire à la crédibilité de la communication officielle.
D’un côté, il y a le ministère de la Santé (MSAS) qui, par la voix de son ministre, a d’abord confirmé les arriérés dus à l’OMS. De l’autre côté, les deux ministères ont ensuite exprimé une même version, niant ces arriérés. Cette divergence ne manque pas de créer une confusion auprès de l’opinion publique.
Dans une telle situation, il est essentiel de s’interroger sur la légitimité des ministères à faire des annonces aussi importantes. Bien que la question de la cotisation à l'OMS relève directement du ministère de la Santé, celui du MIAA pourrait également être impliqué en raison de son rôle dans la gestion des relations internationales et de la diplomatie, y compris les financements liés à la coopération internationale.
Toutefois, un manque de clarté sur la responsabilité de chaque ministère dans ce dossier peut amener à un sentiment de flottement au sein de l’opinion publique, mais aussi sur la scène internationale.
La question fondamentale ici est de savoir pourquoi cette répartition des rôles n’a pas été mieux définie et pourquoi les deux ministères ont jugé nécessaire d’émettre chacun un communiqué. Il est indéniable que l’harmonisation des messages aurait permis d’éviter cette confusion. Une communication coordonnée et relayée par un seul ministère aurait permis d’éviter la confusion.
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