En République démocratique du Congo, si la défaite du M23 a suscité beaucoup d'espoir de voir une normalisation de la situation dans l'Est, l'armée congolaise et la Monusco doivent encore faire face à des dizaines de groupes armés. Un travail de longue haleine, et pas seulement au Nord-Kivu, dans le Sud-Kivu, en Ituri mais aussi au Katanga. Le Katanga, la province d'origine du président Kabila où sévissent entre autres les Bakata Katanga, un groupe armé dont le chef n'est toujours pas clairement identifié. Pour de nombreux observateurs, la création des Bakata Katanga et leurs opérations coup de poing seraient - pour des hommes politiques de cette province - un moyen de faire pression sur le chef de l'Etat pour obtenir des postes ou rétablir leur influence sur la présidence.
Autres articles
-
Tchad: une présidentielle ouverte qui se tient dans un climat de tension
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale
-
Mauritanie: Nouakchott dénonce à nouveau les tensions à la frontière malienne
-
Côte d'Ivoire: découverte du plus grand gisement d'or du pays
-
Burkina Faso: manifestations devant l'ambassade des États-Unis à Ouagadougou