Une vingtaine de girafes sauvages surgies de la savane se regroupent autour de la mangeoire où le docteur Ali et ses équipes viennent de déverser de la nourriture. « On a décidé de nourrir les girafes pour les aider à survivre à la sécheresse. On leur donne des gousses d’acacia, très nutritives et produites localement, et aussi de l’eau. Car comme vous le voyez, le paysage est devenu sec, très aride, il n’y a pas de feuillage dans les arbres, or ces animaux dépendant de cette végétation ».
Cela fait 10 ans qu’Ali dirige le sanctuaire de girafe Bour Algi, au sud de Garissa. Mais c’est la première fois qu’il ressent l’urgence à les nourrir. « J’ai vu des sécheresses avant celle-ci. Mais habituellement cela affecte le bétail et les humains. Mais cette année, pour la première fois, j’ai vu des animaux sauvages comme des girafes tomber raides mortes ou s’effondrer d’épuisement et de déshydratation. Ça nous a poussés à réfléchir à ce qu’on pouvait faire pour les sauver. »
Des girafes victimes de pièges
En novembre dernier, le docteur Ali a également creusé un bassin d’eau, ravitaillé régulièrement, où les girafes sauvages viennent s’abreuver. Ce jour-là, dans le groupe, il repère une girafe blessée. « Vous voyez sa jambe gauche, là, regardez, elle titube… Ça, c’est une blessure causée par un piège posé par un humain. Les éleveurs ont perdu leur bétail. Ils ont faim. Et ils arrivent qu’ils s’en prennent aux girafes. On voit de plus en plus de blessures. »
Des girafes victimes de braconnage dans le but de vendre leur viande en ces temps de pénurie, ou bien victimes de pièges posés par des cultivateurs. Car la sécheresse est telle qu’il n’est plus rare de voir des girafes sauvages s’aventurer pour se nourrir jusque dans l’intérieur des fermes.
Fatuma Hussein cultive des mangues. Elle en a fait les frais. « Elles ont mangé cette partie de l’arbre. Regardez, heureusement mon voisin est venu les chasser. Elles n’ont plus que nos arbres pour se nourrir à cause de la sécheresse. Et moi, chaque nuit, je m’endors dans le stress avec la peur de me réveiller et de découvrir que toute ma plantation aura été détruite... »
Des conflits d’autant plus fréquents qu’une partie des acacias qui subsistent en dépit de la sécheresse sont également prisés par les producteurs de charbon de bois, détruisant ainsi une partie de leur habitat.
Cela fait 10 ans qu’Ali dirige le sanctuaire de girafe Bour Algi, au sud de Garissa. Mais c’est la première fois qu’il ressent l’urgence à les nourrir. « J’ai vu des sécheresses avant celle-ci. Mais habituellement cela affecte le bétail et les humains. Mais cette année, pour la première fois, j’ai vu des animaux sauvages comme des girafes tomber raides mortes ou s’effondrer d’épuisement et de déshydratation. Ça nous a poussés à réfléchir à ce qu’on pouvait faire pour les sauver. »
Des girafes victimes de pièges
En novembre dernier, le docteur Ali a également creusé un bassin d’eau, ravitaillé régulièrement, où les girafes sauvages viennent s’abreuver. Ce jour-là, dans le groupe, il repère une girafe blessée. « Vous voyez sa jambe gauche, là, regardez, elle titube… Ça, c’est une blessure causée par un piège posé par un humain. Les éleveurs ont perdu leur bétail. Ils ont faim. Et ils arrivent qu’ils s’en prennent aux girafes. On voit de plus en plus de blessures. »
Des girafes victimes de braconnage dans le but de vendre leur viande en ces temps de pénurie, ou bien victimes de pièges posés par des cultivateurs. Car la sécheresse est telle qu’il n’est plus rare de voir des girafes sauvages s’aventurer pour se nourrir jusque dans l’intérieur des fermes.
Fatuma Hussein cultive des mangues. Elle en a fait les frais. « Elles ont mangé cette partie de l’arbre. Regardez, heureusement mon voisin est venu les chasser. Elles n’ont plus que nos arbres pour se nourrir à cause de la sécheresse. Et moi, chaque nuit, je m’endors dans le stress avec la peur de me réveiller et de découvrir que toute ma plantation aura été détruite... »
Des conflits d’autant plus fréquents qu’une partie des acacias qui subsistent en dépit de la sécheresse sont également prisés par les producteurs de charbon de bois, détruisant ainsi une partie de leur habitat.
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