Vu de Khartoum, c’est une visite très controversée, car la délégation soudanaise était menée par le frère de Mohammad Hamdan Dagalo, plus connu sous le nom de Hemedti. Ce dernier est le vice-président du Conseil souverain et le commandant d’une puissante milice paramilitaire au Soudan. Son frère était accompagné de plusieurs officiers dont notamment le chef de l’Industrie de la Défense soudanaise.
Cette visite secrète intervient à un moment de haute tension entre civils et militaires, quelques semaines à peine après la tentative déjouée de coup d’État. Elle a provoqué la colère de la ministre des Affaires étrangères, Mariam Saddiq al-Mahdi pour la simple raison qu’elle n’en avait pas été informée.
Pour de nombreux analystes soudanais, le rapprochement avec Israël sert de facto les intérêts des généraux qui partagent le pouvoir avec les civils. Ils tentent de les exclure du dossier et de développer leur propre agenda militaire et sécuritaire avec l’État hébreu.
La position du gouvernement dirigé par les civils est pourtant claire : il n’y aura pas de normalisation effective des relations avec Israël tant que cette décision n’aura pas été votée par le Parlement de transition. Or il n’y a toujours pas de Parlement au Soudan. Cela fait bientôt deux ans qu’il aurait dû voir le jour.
Depuis près d’un an, le Soudan s’est lancé dans un timide processus de normalisation de ses relations avec l’État hébreu. Un rapprochement qui avait été impulsé par l’ancien président américain Donald Trump. Les États-Unis en avaient fait une condition pour retirer le Soudan de la liste des États soutenant le terrorisme et ainsi lever les sanctions économiques qui pesaient sur Khartoum.
Cette visite secrète intervient à un moment de haute tension entre civils et militaires, quelques semaines à peine après la tentative déjouée de coup d’État. Elle a provoqué la colère de la ministre des Affaires étrangères, Mariam Saddiq al-Mahdi pour la simple raison qu’elle n’en avait pas été informée.
Pour de nombreux analystes soudanais, le rapprochement avec Israël sert de facto les intérêts des généraux qui partagent le pouvoir avec les civils. Ils tentent de les exclure du dossier et de développer leur propre agenda militaire et sécuritaire avec l’État hébreu.
La position du gouvernement dirigé par les civils est pourtant claire : il n’y aura pas de normalisation effective des relations avec Israël tant que cette décision n’aura pas été votée par le Parlement de transition. Or il n’y a toujours pas de Parlement au Soudan. Cela fait bientôt deux ans qu’il aurait dû voir le jour.
Depuis près d’un an, le Soudan s’est lancé dans un timide processus de normalisation de ses relations avec l’État hébreu. Un rapprochement qui avait été impulsé par l’ancien président américain Donald Trump. Les États-Unis en avaient fait une condition pour retirer le Soudan de la liste des États soutenant le terrorisme et ainsi lever les sanctions économiques qui pesaient sur Khartoum.
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