Certaines ONG ont déjà bloqué des décaissements de plusieurs millions d'euros en attendant des éclaircissements de la part des autorités. Si ces organisatoins dénoncent une volonté du gouvernement de contrôler leurs projets humanitaires, de leur côté, les autorités affirment qu'il s'agit simplement d'améliorer les actions de terrain.
Trois dispositions de ces décrets posent ainsi problème pour les ONG étrangères. D'abord l'article 18 qui prévoit que celles-ci consacrent 1% du budget de leur projet au fonctionnement d'une structure nouvellement mis en place par le ministère du Plan et dont le rôle est d'évaluer les activités des humanitaires dans le pays.
Cette structure est composée des autorités tchadiennes et des représentants des ONG. Une parité qui ne suffit pas à rassurer les humanitaires qui évoquent des questions d'éthique et d'indépendance.
Deux autres dispositions cristallisent également les tensions, celles concernant un contrôle accru du personnel humanitaire et des lieux d'intervention. Pour Issa Doubragne, le ministre de l'Économie qui gère ce dossier, il s'agit d'améliorer l'efficacité des ONG. « Le suivi sur le terrain est faible, tant dans le déploiement des ressources que sur la qualité des services livrés aux populations, explique-t-il. Le changement devrait venir de nous, ce que nous devons prendre comme action pour mieux évaluer les activités sur le terrain et permettre de rationaliser les ressources. Sans leur appui, nous ne pourrions pas aller plus loin, mais leur appui devrait tenir compte de nos visions. »
Après des mois de discussions, gouvernement et ONG ont jusque fin octobre pour trouver un terrain d'entente.
Trois dispositions de ces décrets posent ainsi problème pour les ONG étrangères. D'abord l'article 18 qui prévoit que celles-ci consacrent 1% du budget de leur projet au fonctionnement d'une structure nouvellement mis en place par le ministère du Plan et dont le rôle est d'évaluer les activités des humanitaires dans le pays.
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