* « En tant qu’homme, vous devez discipliner votre épouse. Vous devez la battre un peu pour la mettre sur les rails ».
Il doit suivre une thérapie, selon des droits de l'hommiste
Ces déclarations ont suscité la colère des internautes et des Ougandais. Un groupe de défense des droits de la femme en Ouganda a déclaré qu’il devrait suivre une thérapie.
« M. Twinamasiko devrait présenter ses excuses à toutes les femmes qui ont été victimes de violences », a déclaré Diana Kagere du Centre de prévention de la violence domestique (CEDOVIP) à la BBC. « Il devrait faire cette chose honorable et retirer ces déclarations, c’est vraiment horrible qu’un député puisse défendre la violence », a-t-elle ajouté.
Dans une interview accordée au programme BBC Focus on Africa, Twinamasiko a tenté de justifier ses propos en se référant à son propre mariage.
« Je ne parle pas de coups qui causent des blessures ou la mort, mais d’une gifle», a-t-il dit. J’ai été giflé une fois par ma femme et je n’avais aucun souci avec cela, parce que nous avons réglé nos différends. Je l’avais aussi giflée une fois, elle m’avait fait du tort », a-t-il avoué.
Pour Mme Kagere, l’explication de Twinamasiko est simplement illogique. « Nous croyons qu’il n’y a pas de solution violente, vous ne savez jamais jusqu’où une gifle peut aller. Il existe d’autres moyens pour résoudre les différends ».
Elle a encouragé les hommes à consulter les conseillers matrimoniaux, plutôt que de taper sur leur femme.
Selon un rapport du gouvernement rendu public, au moins deux femmes sur cinq, âgée de 15 à 49 ans, ont été victimes de violences domestiques ou sexuelles en Ouganda l’année dernière.
« M. Twinamasiko devrait présenter ses excuses à toutes les femmes qui ont été victimes de violences », a déclaré Diana Kagere du Centre de prévention de la violence domestique (CEDOVIP) à la BBC. « Il devrait faire cette chose honorable et retirer ces déclarations, c’est vraiment horrible qu’un député puisse défendre la violence », a-t-elle ajouté.
Dans une interview accordée au programme BBC Focus on Africa, Twinamasiko a tenté de justifier ses propos en se référant à son propre mariage.
« Je ne parle pas de coups qui causent des blessures ou la mort, mais d’une gifle», a-t-il dit. J’ai été giflé une fois par ma femme et je n’avais aucun souci avec cela, parce que nous avons réglé nos différends. Je l’avais aussi giflée une fois, elle m’avait fait du tort », a-t-il avoué.
Pour Mme Kagere, l’explication de Twinamasiko est simplement illogique. « Nous croyons qu’il n’y a pas de solution violente, vous ne savez jamais jusqu’où une gifle peut aller. Il existe d’autres moyens pour résoudre les différends ».
Elle a encouragé les hommes à consulter les conseillers matrimoniaux, plutôt que de taper sur leur femme.
Selon un rapport du gouvernement rendu public, au moins deux femmes sur cinq, âgée de 15 à 49 ans, ont été victimes de violences domestiques ou sexuelles en Ouganda l’année dernière.
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