Il n'est pas exceptionnel que le ministère public réclame des peines plus lourdes et donc fasse appel du verdict. En juillet 2011, la cour d'assises des Hauts-de-Seine dans la banlieue parisienne, avait condamné quatre des cinq accusés a des peines s'échelonnant de cinq a treize ans, le cinquième une jeune femme considérée comme complice des faits, avait été acquitté.
L’appel du parquet général de Versailles a pour effet de mettre à néant la décision de la cour d'assises. En clair, cela veut dire que l'affaire redémarre à zéro.
Les condamnations en première instance sont purement et simplement annulées, et les cinq agresseurs de Brahim Déby sont de fait considérés juridiquement comme à nouveau présumés innocents jusqu'au nouveau jugement.
Le 2 juillet 2007, Brahim Déby avait été retrouvé mort dans le parking de son immeuble. Son appartement avait été fouillé par ses agresseurs qui avaient pu dérober 50 000 euros. Le fils du président de l'Etat tchadien menait un train de vie dispendieux et cumulait les fréquentations douteuses.
Lors du premier procès, seuls deux des agresseurs poursuivis pour « vol avec violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner », avaient reconnu les faits. L’avocat général, qui avait requis des peines de 10 a 20 ans, n'avait pas obtenu gain de cause. Une raison qui a poussé le parquet général à réclamer un deuxième procès.
Source : Rfi.fr
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