Selon les informations de « Libération », le Bureau central d’Interpol, logé à la Direction générale de la police judiciaire (DPJ) a récupéré 57 enfants qui ont été placés par la suite à l’Empire des enfants, au Centre Guindi et à la Maison rose. Ce, dans le cadre de l’opération épervier exécutée au niveau de la sous-région sous le contrôle de la police des polices.
C’est en auditionnant ces enfants que les enquêteurs ont établi qu’ils étaient exploités par des personnes sans foi ni loi qui, au nom de la religion, leur faisaient financer leur train de vie. Quitte à ce que ces pauvres enfants qui ont entre 6 et 14 ans, restent dans la rue jusqu’à des heures tardives. Pis, ils étaient obligés de ramener entre 300 et 500 F Cfa par jour sous peine de subir la cravache.
Les enquêteurs ont dans un premier temps frappé à Ouakam où ils ont interpellé le maître coranique D. Kandé. Un autre maître coranique, T. M. K. Baldé, sera ensuite arrêté à Keur Massar. A. BA et A. Diouf seront les derniers à être interceptés à Dalifort et à la Cité Asecna.
Par ailleurs, deux Maliennes, M. Diarra, et sa fille D. Traoré, ont été aussi interpellées dans le cadre de cette affaire. Ces dernières étaient à la tête d’un « réseau malien » qui envoyait dans la rue des enfants de la même nationalité.
Les enquêteurs ont aussi établi des liens entre certains des mis en cause et M. Boiro, arrêté pour traite de personnes.
C’est en auditionnant ces enfants que les enquêteurs ont établi qu’ils étaient exploités par des personnes sans foi ni loi qui, au nom de la religion, leur faisaient financer leur train de vie. Quitte à ce que ces pauvres enfants qui ont entre 6 et 14 ans, restent dans la rue jusqu’à des heures tardives. Pis, ils étaient obligés de ramener entre 300 et 500 F Cfa par jour sous peine de subir la cravache.
Les enquêteurs ont dans un premier temps frappé à Ouakam où ils ont interpellé le maître coranique D. Kandé. Un autre maître coranique, T. M. K. Baldé, sera ensuite arrêté à Keur Massar. A. BA et A. Diouf seront les derniers à être interceptés à Dalifort et à la Cité Asecna.
Par ailleurs, deux Maliennes, M. Diarra, et sa fille D. Traoré, ont été aussi interpellées dans le cadre de cette affaire. Ces dernières étaient à la tête d’un « réseau malien » qui envoyait dans la rue des enfants de la même nationalité.
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