Le responsable de l'ex-rébellion était venu chercher sa femme à l'aéroport quand il a été arrêté, et son escorte était en effet armée. « Monsieur Ousmane Mahamat Ousmane a été interpellé au niveau de l’aéroport de Bangui Mpoko, alors qu’il se trouvait en compagnie de personnes en tenue militaire, avec des munitions et des armes, confirme Gislain Grezenguet, procureur du tribunal de grande instance de Bangui. Nous nous trouvons là dans un cas de flagrance. Il est hors de question que des groupes armés puissent faire usage des armes de manière ostentatoire, comme on l’a connu par le passé. »
Les cadres politiques du FPRC, le nouveau nom de l'ancienne coalition Seleka prennent cette arrestation très au sérieux. Ils disent que Ousmane Mahamat Ousmane avait le droit d'être accompagné par des hommes armés chargés de sa protection. Et ne cachent pas que, si rien n'est fait, ils sont prêts à réexaminer leur participation au forum de réconciliation de Bangui.
« Pour sa propre sécurité, déclare ainsi Moustapha Sabone, coordonnateur politique du FPRC, il doit se faire accompagner de ses gardes du corps. Il a eu une autorisation en bonne et due forme. Ce comportement irresponsable met en cause la confiance naissante entre nous et menace gravement notre participation au forum de Bangui. » Dans leur communiqué, les ex-rebelles affirment faire l'objet de ce qu'ils appellent un « harcèlement permanent », contraire (disent-ils) à tout acte d'un gouvernement qui recherche l'apaisement.
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