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Scandale foncier à Zac Mbao: Socabeg mouillé jusqu'au cou

En 2013, la coopérative multifonctionnelle des agents de L'Agence de régulation des postes et télécommunications (Artp) avait versé 120 millions de Fcfa à la société d'aménagement, de bâtiment et d'études général (Socabeg), qui agissait sur délégation d'Edil Sénégal, pour des parcelles situées à Zac Mbao. Après 8 ans, les bénéficiaires attendent toujours de disposer de leurs terrains.



Scandale foncier à Zac Mbao: Socabeg mouillé jusqu'au cou
Cela fait maintenant 8 ans que les agents de l'Agence de régulation des postes et télécommunications (Artp), qui ont versé intégralement 120 millions de Fcfa pour des parcelles situées à Zac Mbao, peinent à disposer de leurs biens, selon les informations obtenues par ''Libération''.

Sourd aux relances, c’est désormais une  mise en demeure qui est servie au directeur général de Socabeg Modou Mamoune Samb. La présidente du Conseil d’administration de la coopérative multifonctionnelle des agents de l’Artp réplique que : « Face à ce manquement qui porte énormément préjudice aux agents de l’Artp, propriétaires desdites parcelles, nous vous mettons en demeure de procéder à leur livraison, dans un délai d’un mois à compter de la réception du présent courrier. A défaut, la coopérative se verra dans l’obligation d’user de tous les moyens de droit à sa disposition, (…) ainsi que toutes les voies judiciaires prévues à cet effet ». 

Une  mise en demeure a été adressée au Directeur général de la Socabeg, le 29 décembre 2020. Presque un mois après avoir accusé réception de la note, aucune réponse ni même une réaction du côté de Socabeg.

Pour seul document, les agents de l’Artp n'ont rien de concret comme papiers, puisque suite à la réception des attestations par la coopérative, ni l’autorisation de lotir, ni le plan de masse visé par les services de l’Urbanisme, ni l’état de droit réel encore moins de titre de propriété ne leur a été délivrés. Dans cette affaire, Socabeg aurait agit par subdélégation de pouvoir, pour le compte de d'Edil Sénégal, une entreprise dirigée par un italien, Giovanni Ghilardi.

D'après "Libération" le site en question serait scellé par un litige du fait d'une guerre des associés d'Edil Sénégal.

 

Ndeye Fatou TOURE (Stagiaire)

Jeudi 28 Janvier 2021 - 12:49


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