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​Assemblée générale Saes : les syndicalistes veulent intensifier la lutte

En débrayage ce lundi, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a tenu ce matin une Assemblée générale dans le but de voir comment intensifier la lutte contre le non-respect des engagements de l’Etat. En effet, le coordonnateur dudit syndicat, Ibrahima Dally Diouf a soutenu à la sortie de cette rencontre que la base a mandaté le bureau national afin qu'il continue à mener le combat jusqu’à ce qu’il y ait satisfaction des deux points de revendications.



​Assemblée générale Saes : les syndicalistes veulent intensifier la lutte
La grève des professeurs d’université est loin de connaitre son épilogue. Et, les enseignants du supérieur sont encore loin d’enterrer la hache de guerre. Si l’on se fie aux propos lancés par le coordonnateur du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), Ibrahima Dally Diouf à la sortie de leur Assemblée générale tenue ce lundi à la Faculté des sciences et technique (Fst) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Selon lui, la base a donné un mandat au bureau national pour continuer à mener le combat jusqu’à ce qu’il ait satisfaction des deux points de revendications.

 « Le préavis de grève a été déposé depuis le 20 décembre. Depuis lors nous n’avons pas eu de contact officiel du gouvernement. Ce qui est pour nous inacceptable », a soutenu M.Diouf.

Dès cette semaine, indique-t-il, le Saes va convoquer les comités de lutte au niveau de chaque campus. Cette convocation va s’inscrire dans le cadre de mettre en place un plan d’action national qui a été défini par le bureau national et de l’exécutif dès que le feu vert sera donné par ledit bureau ».

Revenant sur les deux points de revendications, le syndicaliste soutient que « depuis juillet 2017 la question de la  retraite devait être réglée. Car elle a constitué selon lui, un engagement ferme du gouvernement ». «Et, le deuxième point c'est l’application de la réforme des titres dans tous les niveaux. Il y a deux corps qui ont été laissés en rade par la réforme des titres  à savoir les professeurs titulaires de classe exceptionnelle et les chercheurs des universités », a-t-il conclu. 

Aida Ndiaye (Stagiaire)

Lundi 22 Janvier 2018 - 15:24


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