Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

​Crise politique : la médiation du président guinéen remise en cause par le Premier ministre

L’impartialité du médiateur Alpha Condé mise en doute dans la crise politique que traverse la Guinée-Bissau. Le Premier ministre bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a accusé mardi le président guinéen de jouer un rôle négatif dans les discussions entre lui et le président de la République.



​Crise politique : la médiation du président guinéen remise en cause par le Premier ministre
Dans un entretien, le Chef du gouvernement a indiqué qu’il pourrait demander son remplacement en tant que médiateur dans cette crise.
 
Si la médiation de Condé ne nous convient pas, nous allons dire à la Cédéao de choisir quelqu’un d’autre. Le rôle d’un médiateur n’est pas permanent. Je sais que le président Alpha Condé est contre moi personnellement. Il ne s’en cache pas d’ailleurs a déclaré le Premier ministre.
 
La Guinée-Bissau traverse des  turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par le président José Mario Vaz du Premier ministre Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) auquel tous deux appartiennent.

«Je sais que le président Alpha Condé est contre moi personnellement. Il ne s'en cache pas d'ailleurs», a déclaré Umaro Sissoco Embalo.

Désigné en novembre 2016 pour sortir le pays de la crise politique, le Premier ministre également contesté a prêté serment avec son gouvernement le 13 décembre, sous l‘égide d’Alpha Condé, dans le cadre d’une médiation de la Cédéao.
 
Pour être médiateur, il faut être accepté. Si entre lui et moi ou lui et le président (Vaz) qui est élu comme lui, il y a une méfiance, cela veut dire qu’il n’a pas les qualités pour poursuivre la médiation dans notre crise a-t-il souligné. 
 
L’accord conclut prévoyait une «procédure consensuelle» pour choisir un Premier ministre «ayant la confiance du président» devant rester en place jusqu’aux élections législatives de 2018.

Aminata Diouf

Mercredi 8 Février 2017 - 11:09


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter