Pr Abou Kane, enseignant à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a donné son point de vue sur les Termes de référence (Tdr) du dialogue national composés de 47 points. Il a estimé qu'il sera difficile d'aller en profondeur.
« J’ai lu les TDR avec 47 points à discuter dans 9 commissions. A mon humble avis, ce sera difficile d’aller en profondeur pour tous ces points, dans les délais courts contraints par le calendrier électoral. S’y ajoute que le nombre et de la diversité des participants laissent entrevoir de longs débats sur plusieurs points», a d'emblée soutenu Pr Kane.
Pour être efficace et régler concrètement les problèmes, ce dialogue qui revêt un caractère, il a proposé que l'urgence soit consacrée aux aspects politiques puisqu’en réalité tout le monde sait que c’est ce qui motive les acteurs et c’est qui pose de véritables problèmes urgents à régler.
Concernant les autres aspects (non politiques), il pense qu'on pouvait programmer d’autres concertations en partant des avis des acteurs à la base aux niveaux sectoriel et territorial. « On peut s’inspirer de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur (CNAES) pour engager des concertations plus larges pour d’autres secteurs», dit-il.
A l'en croire, ce qui est décliné dans ces TDR (en dehors des questions politiques) pourrait faire l’objet de discussions dans une seule commission composée des représentants du gouvernement, de l’assemblée nationale, du HCCT et du CESE pour en faire la synthèse qui servirait d’intrant aux concertations plus larges et plus inclusives qu'il a proposées ci-haut.
« J’ai lu les TDR avec 47 points à discuter dans 9 commissions. A mon humble avis, ce sera difficile d’aller en profondeur pour tous ces points, dans les délais courts contraints par le calendrier électoral. S’y ajoute que le nombre et de la diversité des participants laissent entrevoir de longs débats sur plusieurs points», a d'emblée soutenu Pr Kane.
Pour être efficace et régler concrètement les problèmes, ce dialogue qui revêt un caractère, il a proposé que l'urgence soit consacrée aux aspects politiques puisqu’en réalité tout le monde sait que c’est ce qui motive les acteurs et c’est qui pose de véritables problèmes urgents à régler.
Concernant les autres aspects (non politiques), il pense qu'on pouvait programmer d’autres concertations en partant des avis des acteurs à la base aux niveaux sectoriel et territorial. « On peut s’inspirer de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur (CNAES) pour engager des concertations plus larges pour d’autres secteurs», dit-il.
A l'en croire, ce qui est décliné dans ces TDR (en dehors des questions politiques) pourrait faire l’objet de discussions dans une seule commission composée des représentants du gouvernement, de l’assemblée nationale, du HCCT et du CESE pour en faire la synthèse qui servirait d’intrant aux concertations plus larges et plus inclusives qu'il a proposées ci-haut.
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