L'accord de cessez-le-feu, signé à Alger "a impacté, de manière positive, le climat des négociations et permis aux belligérants d'établir des contacts", a indiqué le ministre Lamamra, dans le document du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) parvenu à ALERTE INFO.
Mais pour lui, la consécration de ce type d'accord "nécessite quelques jours afin de permettre aux dirigeants (des parties) de transmettre les instructions aux unités déployées sur le terrain et s'assurer que la seule voie à suivre pour la restauration de la paix et de la sécurité (au Mali) est celle qui passe par le respect" du cessez-le-feu.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a confié, selon le document, que son pays réaffirme sa volonté de "cristalliser l'accord du cessez-le-feu et baliser le terrain pour trancher les questions en suspens", précisant qu’il s’agit d’"un objectif" qu’ils visent "à atteindre dans les tout prochains jours".
Les pourparlers d’Alger, regroupant la Coalition des Mouvements de l’Azawad (CMA), le gouvernement malien et le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), une autre coalition rebelle favorable au gouvernement, avait été suspendu quatre fois depuis juillet 2014.
La reprise des négociations le 16 février, devrait aboutir à la signature d’un "préaccord de paix", proposé fin novembre par la médiation.
En janvier 2012, le Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA), principale composante des groupes armés séparatistes avec notamment le Haut Conseil pour l'Unité de l'Azawad (HCUA), a déclenché une rébellion au Nord du Mali pour revendiquer une "gestion autonome" des régions telles que Tombouctou, Kidal et Gao.
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