En Mauritanie, les prétendants à l’élection présidentielle du 29 juin 2024 avaient jusqu’au 15 mai à minuit pour déposer leurs dossiers de candidatures avec les parrainages nécessaires : 100 conseillers municipaux dont cinq maires.
Huit candidats ont déposé leurs dossiers : parmi eux, l’actuel président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, le candidat du premier parti d’opposition Tawassoul, l’opposant Biram Dah Abeid. Et un dernier qui a provoqué la surprise : l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz. Alors que tous le pensaient hors course faute de parrainages nécessaires, l’ancien président, condamné en première instance à 5 ans de prison ferme et actuellement privé de liberté, a fait le déplacement.
Accueilli par des centaines de soutiens devant le Conseil constitutionnel, l’ancien président est arrivé à 23h30 avec la ferme intention de déposer son dossier. Son porte-parole, qui dénonce le fait que l’ancien président n’ait pas pu s’adresser à la presse, a confirmé qu’il manquait bien quelques parrainages, mais qu’il espère pouvoir compléter son dossier d'ici à 48 heures.
La question des droits civiques de l’ex-chef de l’État
Depuis plusieurs semaines, ses soutiens ainsi que plusieurs autres prétendants à l’élection dénoncent le système de parrainage actuel. Selon eux, il permettrait aux partis de la majorité présidentielle, qui détiennent la quasi-totalité des mairies, de choisir leurs concurrents. Des allégations fermement contestées il y a une semaine par le parti au pouvoir qui avait précisé que le Code électoral actuel est issu de différentes négociations avec les partis d’opposition.
Huit candidats ont déposé leurs dossiers : parmi eux, l’actuel président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, le candidat du premier parti d’opposition Tawassoul, l’opposant Biram Dah Abeid. Et un dernier qui a provoqué la surprise : l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz. Alors que tous le pensaient hors course faute de parrainages nécessaires, l’ancien président, condamné en première instance à 5 ans de prison ferme et actuellement privé de liberté, a fait le déplacement.
Accueilli par des centaines de soutiens devant le Conseil constitutionnel, l’ancien président est arrivé à 23h30 avec la ferme intention de déposer son dossier. Son porte-parole, qui dénonce le fait que l’ancien président n’ait pas pu s’adresser à la presse, a confirmé qu’il manquait bien quelques parrainages, mais qu’il espère pouvoir compléter son dossier d'ici à 48 heures.
La question des droits civiques de l’ex-chef de l’État
Depuis plusieurs semaines, ses soutiens ainsi que plusieurs autres prétendants à l’élection dénoncent le système de parrainage actuel. Selon eux, il permettrait aux partis de la majorité présidentielle, qui détiennent la quasi-totalité des mairies, de choisir leurs concurrents. Des allégations fermement contestées il y a une semaine par le parti au pouvoir qui avait précisé que le Code électoral actuel est issu de différentes négociations avec les partis d’opposition.
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