Samedi 3 octobre, selon Ankara, un avion de combat russe a violé l'espace aérien turc à la frontière syrienne. Aussitôt, deux F-16 ont décollé et obligé l'intrus à rebrousser chemin. La colère des autorités turques ne s'est pas fait attendre et l'ambassadeur de Russie en Turquie a tout de suite été convoqué, comme l'explique un communiqué du ministère turc des Affaires étrangères.
S'abstenir de toute incursion
Ce dernier stipule qu'il a été demandé à la Russie de s'abstenir à l'avenir de toute incursion dans l'espace aérien turc. Sinon, Moscou sera tenu «responsable de tout incident non désiré qui pourrait se produire». Le ministre turc des Affaires étrangères, Feridun Siniroglu, s'est entretenu avec son homologue russe Sergueï Lavrov, ainsi qu'avec ses partenaires de l'Otan, précise le communiqué.
La Russie et la Turquie s'opposent sur le dossier syrien depuis le début du conflit en 2011. Ankara demande le départ de Bachar el-Assad qui lui, bénéficie du soutien de Moscou. Selon une source officielle, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, va recevoir le chef de la diplomatie turque Feridun Sinirlioglu afin de discuter de la situation en Syrie après l'interception de l'avion russe dans l'espace aérien turc. Par ailleurs, selon l'armée turque, deux chasseurs turcs auraient été « harcelés » par des MiG-29 non identifiés, ce dimanche 4 octobre, à la frontière syrienne.
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