Il a fallu des semaines pour que le PDG de Facebook accepte d'être auditionné devant les eurodéputés et quelques jours de plus pour que cette audition se déroule en public - via le site internet du Parlement - plutôt qu'à huis clos comme prévu initialement.
Voilà qui illustre admirablement les enjeux du moment pour l'Europe. Peut-elle dicter les règles à un géant mondial comme Facebook au nom de ses valeurs ?
Le leader des socialistes et démocrates au Parlement européen Udo Bullmann s'est lui réjoui de cette retransmission en direct : « Les citoyens méritent la transparence, nous nous battons pour cela », a-t-il tweeté.
Et Mark Zuckerberg est attendu de pied ferme par les eurodéputés. « On peut dire qu’il s’est plus que fait prier. Le mépris dans lequel il tient le Parlement européen est assez flagrant, critique Philippe Lamberts, co-président du groupe des Verts. Il a fait des pieds et des mains pour empêcher que l’audition soit publique. Il est assez frappant de la part de quelqu’un qui [veut] tisser des liens dans notre société que lui-même veuille se cacher».
Les eurodéputés vont notamment interroger le dirigeant de Facebook sur la protection des données des utilisateurs européens. « Je m'attends à ce que Mark Zuckerberg défende son business modèle, poursuit Philippe Lamberts. Quand je vois comment l’audition s’est passée au Congrès des Etats-Unis, je pense qu’il essaie de passer entre les gouttes. A nous de faire tomber sur lui une douche de questions qui rendent impossible le fait de passer entre les gouttes. Je pense qu’il faut mettre des limites légales. Le règlement général de la protection des données est déjà un pas dans le bon sens, mais peut-être faudra-t-il aller plus loin.»
Mark Zuckerberg arrive alors que, dès vendredi, les entreprises implantées en Europe seront soumises à un code de conduite stricte sur la protection des données personnelles des internautes. Cela inclut Facebook qui, depuis le scandale Cambridge Analytica, a annoncé avoir pris des mesures pour donner plus de contrôle de leurs données aux utilisateurs ou encore pour lutter contre la propagation de fausses nouvelles.
Après être passé sur le grill des parlementaires, il sera le lendemain à Paris à l'invitation d'Emmanuel Macron pour inaugurer avec une cinquantaine d'autres dirigeants d'entreprise une semaine consacrée au numérique.
Voilà qui illustre admirablement les enjeux du moment pour l'Europe. Peut-elle dicter les règles à un géant mondial comme Facebook au nom de ses valeurs ?
Le leader des socialistes et démocrates au Parlement européen Udo Bullmann s'est lui réjoui de cette retransmission en direct : « Les citoyens méritent la transparence, nous nous battons pour cela », a-t-il tweeté.
Et Mark Zuckerberg est attendu de pied ferme par les eurodéputés. « On peut dire qu’il s’est plus que fait prier. Le mépris dans lequel il tient le Parlement européen est assez flagrant, critique Philippe Lamberts, co-président du groupe des Verts. Il a fait des pieds et des mains pour empêcher que l’audition soit publique. Il est assez frappant de la part de quelqu’un qui [veut] tisser des liens dans notre société que lui-même veuille se cacher».
Les eurodéputés vont notamment interroger le dirigeant de Facebook sur la protection des données des utilisateurs européens. « Je m'attends à ce que Mark Zuckerberg défende son business modèle, poursuit Philippe Lamberts. Quand je vois comment l’audition s’est passée au Congrès des Etats-Unis, je pense qu’il essaie de passer entre les gouttes. A nous de faire tomber sur lui une douche de questions qui rendent impossible le fait de passer entre les gouttes. Je pense qu’il faut mettre des limites légales. Le règlement général de la protection des données est déjà un pas dans le bon sens, mais peut-être faudra-t-il aller plus loin.»
Mark Zuckerberg arrive alors que, dès vendredi, les entreprises implantées en Europe seront soumises à un code de conduite stricte sur la protection des données personnelles des internautes. Cela inclut Facebook qui, depuis le scandale Cambridge Analytica, a annoncé avoir pris des mesures pour donner plus de contrôle de leurs données aux utilisateurs ou encore pour lutter contre la propagation de fausses nouvelles.
Après être passé sur le grill des parlementaires, il sera le lendemain à Paris à l'invitation d'Emmanuel Macron pour inaugurer avec une cinquantaine d'autres dirigeants d'entreprise une semaine consacrée au numérique.
Autres articles
-
France: l’ex-Premier ministre François Fillon définitivement coupable pour des emplois fictifs
-
Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 34262 morts
-
RDC: scandale autour du coût de construction d'un millier de stations de traitement d'eau
-
Qualité dans l'enseignement supérieur : l'UCAD met en place le projet QADoc
-
Découverte macabre au large du Brésil : Neuf cadavres identifiés comme des migrants en provenance de Mauritanie et du Mali