L'ancien chef d'Etat-major particulier du président de la transition Michel Kafando était à la barre lundi au procès du coup d'État manqué de septembre 2015.
Le nom du colonel major Kere, proche du général Diendere a été cité comme celui qui a signé le communiqué qui nomme le général Gilbert Diendere président du conseil national pour la démocratie l'organe politique du coup.
Le colonel major Boureima Kere a rejeté les faits qui lui sont reprochés et évoque le contexte pour justifier les actes qu'il a posé.
Il a reconnu avoir signé le communiqué qui annonce le putsch et consacre Gilbert Diendere président du conseil national pour la démocratie.
''Le général m'a dit, comme c'est lui qui était concerné je pouvais signer, et j'ai signé'', précise le colonel major Kere.
C'est la première fois qu'un accusé témoigne en faveur de la hiérarchie militaire accusée jusque-là d'avoir joué un double jeu.
Le colonel reconnaît aussi avoir envoyé une mission à la frontière ivoirienne pour récupérer du matériel de maintien d'ordre sous les ordres du général Diendere.
Il se justifie : ''je croyais que l'état-major général était au courant car un avion ne peut pas décoller à son insu''.
Il dit avoir été mis devant le fait accompli dans ce coup avant de lancer "c'est une trahison" de la part des auteurs.
Le nom du colonel major Kere, proche du général Diendere a été cité comme celui qui a signé le communiqué qui nomme le général Gilbert Diendere président du conseil national pour la démocratie l'organe politique du coup.
Le colonel major Boureima Kere a rejeté les faits qui lui sont reprochés et évoque le contexte pour justifier les actes qu'il a posé.
Il a reconnu avoir signé le communiqué qui annonce le putsch et consacre Gilbert Diendere président du conseil national pour la démocratie.
''Le général m'a dit, comme c'est lui qui était concerné je pouvais signer, et j'ai signé'', précise le colonel major Kere.
C'est la première fois qu'un accusé témoigne en faveur de la hiérarchie militaire accusée jusque-là d'avoir joué un double jeu.
Le colonel reconnaît aussi avoir envoyé une mission à la frontière ivoirienne pour récupérer du matériel de maintien d'ordre sous les ordres du général Diendere.
Il se justifie : ''je croyais que l'état-major général était au courant car un avion ne peut pas décoller à son insu''.
Il dit avoir été mis devant le fait accompli dans ce coup avant de lancer "c'est une trahison" de la part des auteurs.
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