Les deux camps ont admis que malgré les dotations en matériel et les efforts des forces de défense sur le terrain, le Burkina Faso peine à repousser les attaques des groupes armés. Il a été décidé d’encourager les populations à participer à l’effort de guerre en alimentant un fond crée à cet effet.
« Malgré ses acquisitions qui ont permis de renforcer les positions de nos forces de sécurité en matériel et en armement, des besoins subsistent, a pointé Simon Compaoré, président du Mouvement du peuple pour le progrès, et le dialogue politique a souhaité à cette étape de nos débats, à ce que le gouvernement garde une oreille attentive aux préoccupations restantes qui sont soulevées par nos forces de défense et de sécurité. »
Face à a situation sécuritaire, les partis de l’opposition ont demandé les démissions du premier ministre et du ministre de la Défense. « Au regard des résultats, du nombre de morts, de l’insécurité et des déplacés, nous avons encore exigé la démission du Premier ministre et du ministre de la Défense, a expliqué Eddie Komboïgo, chef de file de l’opposition. La majorité ne nous a pas suivi dans cette position, mais c’est la position de l’opposition. »
Quant à la création des forces spéciales, les partis de l’opposition demandent une relecture de leur statut pour éviter que ces militaires aient « un blanc-seing et aillent tuer dans tous les sens » sans être inquiétés.
Les deux camps ont décidé de se retrouver pour la suite des discussions les 3 et 4 juillet prochain.
« Malgré ses acquisitions qui ont permis de renforcer les positions de nos forces de sécurité en matériel et en armement, des besoins subsistent, a pointé Simon Compaoré, président du Mouvement du peuple pour le progrès, et le dialogue politique a souhaité à cette étape de nos débats, à ce que le gouvernement garde une oreille attentive aux préoccupations restantes qui sont soulevées par nos forces de défense et de sécurité. »
Face à a situation sécuritaire, les partis de l’opposition ont demandé les démissions du premier ministre et du ministre de la Défense. « Au regard des résultats, du nombre de morts, de l’insécurité et des déplacés, nous avons encore exigé la démission du Premier ministre et du ministre de la Défense, a expliqué Eddie Komboïgo, chef de file de l’opposition. La majorité ne nous a pas suivi dans cette position, mais c’est la position de l’opposition. »
Quant à la création des forces spéciales, les partis de l’opposition demandent une relecture de leur statut pour éviter que ces militaires aient « un blanc-seing et aillent tuer dans tous les sens » sans être inquiétés.
Les deux camps ont décidé de se retrouver pour la suite des discussions les 3 et 4 juillet prochain.
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