Au Burundi, un tribunal a condamné, jeudi 8 mars, trois militants de la société civile à dix ans de prison pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État. Tous trois sont membres de Parole et Action pour le Réveil des Consciences et le Changement des Mentalités (Parcem). Le tribunal de Grande instance de la province de Muramvya, dans le centre du pays, les a condamnés en leur absence et en l’absence de leurs avocats qui n’avaient pas été prévenus.
Joint par RFI, Faustin Ndikumana, président de cette ONG, s’interroge sur la véritable nature des contretemps qui ont émaillé la procédure.
On nous avait dit que le jugement allait être prononcé le 2 février. Le 2 février, on nous dit que le jugement serait prononcé le 26 février. Le 26 février, on se présente et on le reporte au 12 mars. Aujourd’hui, on nous dit que le jugement a été rendu hier, sans la présence des prévenus, ni d’avocats ni de l’organisation. C’est incompréhensible.
Rfi
-
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti
-
Présidentielle en Mauritanie: l’ex-chef de l’État Ould Abdel Aziz, condamné en 2023, a déposé sa candidature
-
Madagascar: l'Église catholique dénonce la loi autorisant la castration des pédophiles
-
Mali: «l'armée ne doit pas justifier ses exactions par celles des terroristes», selon Amnesty
-
RDC: le principe de la révision de la loi de finances 2024 est acté